Cher Monsieur le Président de la République Libanaise,
Monsieur Michel Sleiman,
Cela fait quelques temps que je ne vous avais plus écrit. Pourtant, depuis notre rencontre en août 2013, j'ai fait plusieurs sauts au Liban.
De voyage en voyage, je vois le pays se dégrader. Ces masses de réfugiés syriens me proéoccupent profondément. Ainsi que la nonchalance du peuple libanais.
Les médias sont continuellement entrain de jeter de l'huile sur le feu, et le Liban paraît une place refuge pour tous les délinquants du monde.
Pouvons-nous assister à cette décadence sans réagir? Ne serions-nous pas complices de cette décadence? Ne serions-nous pas complices de l'anihilation du peuple libanais dans toutes ses composantes ainsi que de l'Etat-nation lui-même?
Je ne comprends pas quel est l'élément qui bloque pour la formation d'un gouvernement nouveau.
Vous êtes censé être le papa de tous les libanais. Le haut responsable. Indépendemment des accords de Taêf qui ont ôté tout pouvoir exécutif au président de la République. Si vous sentez un petit peu de responsabilité envers ce pays qui est le nôtre, à tous les Libanais, s'il vous plaît, faites quelquechose. Une action, un geste, une démarche qui resterait gravé à jamais dans l'histoire du Liban.
Le peuple est divisé. Les uns vous reprochent votre passivité, votre manque d'initiative. Les autres vous défendent. Pour l'instant.
Mais une opération est à faire, d'urgence. Formez un cabinet d'urgence, qui prenne d'une main de fer le pays, les frontières, les réfugiés, et les libanais impunis.
Sincèrement, je suis persuadée que l'on peut faire quelquechose pour le bien de tout le monde.
Les paroles ne suffisent plus. Les libanais ont besoin d'actes. Le Liban aussi.
Je reste à votre disposition pour tout ce dont vous avez besoin.
Je vous prie d'accepter mes salutations distinguées.
Cordialement,
Nayla Tahan Attié
La petite voix qui porte loin
Opinion libre sur l'actualité - Opinión libre sobre la actualidad
martes, 14 de enero de 2014
miércoles, 12 de junio de 2013
Cher Monsieur le Président de la République libanaise
Cher Monsieur le
Président de la République Libanaise…
Je vous adresse un appel,
un cri du coeur, à mon propre nom, mais aussi au nom de milliers de libanais,
au Liban et à l’étranger.
.
Le Liban, qui vit une
crise économique depuis quelques années déjà, est aujourd’hui, entrain d’entrer
dans diverses crises très dangeureuses, telle que sociale, humanitaire, et
surtout, politique. Un vide politique grave, si on prend en compte la situation
géopolitique et militaire de la région avoisinante.
Vous avez laissé déferlér
les vagues de réfugiés syriens, en plus de tous les réfugiés palestiniens
déjà présents sur le territoire
libanais.
Le pays n’a toujours pas
de gouvernement pour gérer les affaires de la nation. Et vous avez consenti à un parlement de 128
députés qui ont prouvé noir sur blanc être incapables, de se proproger leur
mandat de 18 mois, sans consultation du peuple ni aucun referéndum. Une
decisión inadmissible pour des milliers de libanais. Possiblement des milions.
En tant que Président de
la République, votre devoir envers la nation, et d’oeuvrer dans le seul but de
sauver le pays, et d’assurer un certain bien-être pour le peuple libanais.
En l’état actuel et vu la
situation dans laquelle se trouve le Liban, NOTRE pays, à toutes et à tous, nous libanais, du Liban et de la diaspora, je
vous prie de bien vouloir vous ranger du côté du peuple libanais, en oeuvrant
dans le sens de ses désirs et de ses aspirations pour recommencer, encore et
toujours, à construire un vrai pays, une nation,
NOTRE Liban.
Je suis consciente que je
ne recevrai aucune répponse de votre part Monsieur le Président, mais qui sait,
cela vous donnera des idées peut-être, comme celle d’appeler à une révolution
civile du peuple, sous la coupole de la propre présidence.
Dans l‘attente d’un signe
de votre part, je vous prie d’agréer mes salutations distinguées.
domingo, 9 de junio de 2013
Liban, plus beau pays du monde
Il m’arrive souvent de
voir défiler sur les murs de Facebook, vu que le monde entier n’a plus d’yeux
que pour Facebook depuis quelques années, des status concernant le Liban comme
étant le plus beau pays du monde. Wowwww me dis-je, à chaque fois.
Le Liban est un beau pays
certes. Doté d’une montagne magnifique que quelques mafieux bien placés dans le
creux des genoux des politiciens ont bien défigurée. Doté d’une côte longue de
225 km, complètement défigurée par une autre sorte de mafieux, eux, restés impunis
depuis des décennies. Un pays qui aurait pu vivre d’un tourisme balnéaire, vue
la côte naturelle qu’il avait. Et qu’il n’a plus.
Je me permets de
critiquer le Liban, bien que je sois une de ces millions d’expatriés qui n’ont
plus de place sur leur terre natale, mais qui portent haut et loin les couleurs du
drapeau libanais, là où ils vont, là où ils sont. Le nombre de réfugiés dans ce pays étant
sur le point de dépasser celui des libanais eux-mêmes. Pendant que les
dirigeants du pays répondent ABSENTS à toute sorte de demande.
Je suis souvent au Liban, possiblement trop souvent aux yeux de certains. Je sais ce qui se
passe, comment les libanais vivent. Je vis aussi les coupures de courant entre
générateurs et courant de l’état, si état y a-t-il. Durant chaque séjour, je
découvre un peu plus profondément ces lois archaïques qui régissent le pays.
Ces lois qui ôtent tous ses droits à la femme libanaise. Ces lois qui
discriminent la fille, la femme, toutes confessions confondues. Ces lois qui
enchaînent les variantes du peuple libanais. Ces lois, qui tuent le peuple
libanais à feu doux, chaque jour un peu plus.
Le plus beau pays du
monde n’est pas nécessairement mon pays. Il faut être réaliste, et ne pas se
mentir à soi-même et aux autres.
Le plus beau pays du
monde est le Liban dont nous rêvons. Le Liban de Gibran Khalil Gibran, le Liban
de Amin Maalouf, le Liban de Fairouz. Le Liban des années 40, 50 60.
Un Liban qui n’existe
pas. Qui n’existe plus que dans les rêves. Nos rêves.
Lorsque je parle avec
quelques libanais des problèmes militaires de Tripoli au Nord, ils me
répondent: “ahhhh mais c’est à Tripoli”. Et je n’ai qu’une envie: celle de leur
mettre mon poing dans la gueule, pour les réveiller en leur disant: “TRIPOLI
EST LIBANAISE, bande de cons”.
Aujourd’hui, vivre au
Liban, c’est être confiné dans les quelques km2 qui nous entourent. Ô combien
de libanais vivant au Liban ne connaissent pas leur pays, si petit-soit-il.
Le plus beau pays du
monde, c’est le pays qui se trouve doté de lois qui respectent ses citoyens. Le
plus beau pays du monde, est celui qui respecte l’innocence de ses enfants,
l’impuissance et la sagesse de ses
personnes âgées. Et surtout, les droits de ses femmes, qui à travers elles,
naissent les nations.
L'heure n'est plus pour savoir si le Liban est le plus beau pays du monde. Mais pour faire du Liban un vrai pays.
viernes, 19 de abril de 2013
Quatre ans sans Odetta
Quatre ans.
Quatre longues années
sont passées depuis le départ d’Odette.
Dans un peu moins d’un mois, le 16 mai exactement, je
commémorerai, possiblement toute seule, ou avec quelques rares personnes, la mémoire d’Odette. Un être, une personne,
une femme, une battante, que je n’oublierai jamais.
Odette, la femme de la
Khaymé… Odette, la veuve… Odette, la maman de Christine et Richard… Kidnappés en 1985, à Beyrouth.
Odette a été fauchée, une
journée de mai 2009, par une voiture,
qui allait à toute allure sur le pont de
en allant chercher ses légumes, pour cuisiner dans la khaymé des
prisonniers libanais en Syrie. Une khaymé, qu’elle quittait rarement. Car,
là-bas, elle attendait le retour de ses enfants…
Odette est partie sans avoir
revu ses enfants. Vingt-quatre longues années d’attente, de lutte, de
va-et-vient en Syrie, chez les politiciens libanais, à droite, à gauche, à
frapper à toutes les portes dans le seul but de revoir Christine et Richard.
Depuis quatre ans, Odette
me manque, cruellement, lors de mes séjours au Liban.
Sa “mjadara”, son
“tabboulé”… Ses conversations calmes et pleines de sagesse.
Les jeux de cartes, bien
que je ne sois pas une grande joueuse…Mais Odette me disait toujours: “ Aller,
reste, encore un peu, ba3ed da2”…Et je restais.
Je me souviens de ce jour
où elle m’a montrée les pastèques qu’elle avait vu grandir dans la terre du
jardin autour de la Khaymé. Des pastèques, qui avaient poussé suite au jet de
quelques pépins… Ce jour là, je lui ai dit: “Wow, Odetta, c’est un signe,
Christine et Richard vont revenir”… Je me suis probablemente trompée ce
jour-là, mais j’étais pleine d’espoirs… Encore aujourd’hui..
Odette est partie.
Christine et Richard ne sont toujours pas revenus. Et la Khaymé est encore là,
lieu de reunión et de rassemblement pour les parents et familiers des
prisonniers libanais en Syrie.
Quant à moi, j’ai
toujours Odette en mémoire. Enfouie dans mes souvenirs, mais si présente dans
mon coeur.
Que son Âme Repose en
Paix..
Il y aura toujours
quelqu’un pour accueillir Christine et Richard.
martes, 16 de abril de 2013
Pour la mémoire de Alexandra Prangala...
Ce soir, j’ai honte de
porter le même passeport qu’un certain “officier influent” de mon pays natal.
J’ai honte de l’ancien
ministre du travail et de la justice libanais qui n’a rien fait pour Alexandra
Prangala, alias Maria.
J’ai honte du commandant
en chef de l’armée libanaise qui est resté les bras croisés face au calvaire de
Maria.
J’ai honte du Président
de la République de mon pays qui n’est pas intervenu pour sauver la vie de
Maria.
Des hommes, qui ont
ignoré les souffrances d’une femme.
BASTA YA.
Qui vous vous croyez pour
vous permettre de menacer, battre, violer, enfermer et maltraiter des filles,
des femmes, des mères qui traversent les océans pour venir travailler chez
vous. Qui vous vous croyez pour priver ces femmes de leur liberté de decisión
sur leur propre corps. Qui vous vous croyez pour agir de la sorte face à des personne qui vous
nettoient votre merde, dans tous les sens du mot.
N’oubliez jamais que vous
sortez d’une femme, et que sans la femme qui vous a porté, vous êtes poussière dans
la nature. N’oubliez jamais que vous
avez une mère, une soeur, une femme, une fille.
Tôt ou tard, messieurs,
une certaine justice se fait… Souvent beaucoup plus tard que tôt.
Maria est décédé suite à
sa chute, plus précisément suicide. Maria, comme beaucoup d’autres, a payé de
sa vie votre ignorance, votre irresponsabilité et votre avidité de pouvoir…
Que son Âme repose en
Paix. Et que la vôtre, soit chargée à jamais, par des crimes auxquels vous
participez indirectement par votre silence et votre passivité.
Nayla Tahan Attié
sábado, 13 de abril de 2013
La richesse...
On a posé la question suivante à 2 groupes de personnes:
"QU'EST-CE QUE LA RICHESSE"...
L'architecte: Avoir beaucoup de projets qui me permettent de gagner beaucoup d'argent.
L'ingénieur: développer des systèmes qui soient utiles et bien payés.
Avocat: Avoir beaucoup de cas qui me laissent beaucoup d'argent pour acheter une BMW.
Médecin: Avoir beaucoup de patients pour pouvoir acheter une grande maison.
Gérent: Avoir l'entreprise en niveau de gain toujours croissant.
Athlète: Gagner en reconnaissance mondiale pour pouvoir être bien payé....
Le non-voyant: Voir la lumière, le soleil et les gens que j'aime.
Sourd-Muet: écouter le brouhaha du vent, pouvoir crier aux gens que j'aime, combien je les aime.
Handicapé: courir, un matin ensoleillé, 10 kilomètres.
Malade en phase terminale: pouvoir vivre un jour de plus.
Orphelin: avoir ma mère, mon père, et toute ma famille.
La richesse ne se mesure pas en billets d'argent...
LA RICHESSE SE MESURE AVEC CES CHOSES QUE TU NE CHANGERAIS JAMAIS CONTRE DE L'ARGENT.....
"QU'EST-CE QUE LA RICHESSE"...
L'architecte: Avoir beaucoup de projets qui me permettent de gagner beaucoup d'argent.
L'ingénieur: développer des systèmes qui soient utiles et bien payés.
Avocat: Avoir beaucoup de cas qui me laissent beaucoup d'argent pour acheter une BMW.
Médecin: Avoir beaucoup de patients pour pouvoir acheter une grande maison.
Gérent: Avoir l'entreprise en niveau de gain toujours croissant.
Athlète: Gagner en reconnaissance mondiale pour pouvoir être bien payé....
Le non-voyant: Voir la lumière, le soleil et les gens que j'aime.
Sourd-Muet: écouter le brouhaha du vent, pouvoir crier aux gens que j'aime, combien je les aime.
Handicapé: courir, un matin ensoleillé, 10 kilomètres.
Malade en phase terminale: pouvoir vivre un jour de plus.
Orphelin: avoir ma mère, mon père, et toute ma famille.
La richesse ne se mesure pas en billets d'argent...
LA RICHESSE SE MESURE AVEC CES CHOSES QUE TU NE CHANGERAIS JAMAIS CONTRE DE L'ARGENT.....
domingo, 14 de octubre de 2012
Lettre à tous les politiciens libanais, et particulièrement au Président de la République Libanaise Monsieur Michel Sleiman.
Lettre à tous les
politiciens libanais, et particulièrement au
Président de la
République Libanaise Monsieur Michel Sleiman.
Messieurs,
Je vous adresse ce cri au nom de milliers de libanaises et de
libanais qui vivent dans l’incompréhension de vos incompétences. Vous vivez, vous mangez, vous voyagez, vous
dépensez l’argent du contribuable, en
oubliant pourquoi vous êtes à la place où vous êtes et le pourquoi du salaire
qui vous arrive toutes les fins de mois: servir le peuple libanais, son honneur, son
bien-être, et sa dignité.
.
J’ai reçu une video, ce
matin. concernant les détenus libanais en Syrie, leurs familles, leurs mamans,
leur enfants, et pour certains, leurs parents absents à l’appel, car décédés
sans avoir su le sort de leurs enfants, enlevés pour certains, il y a plus de
22 ans.
Monsieur le Président,
avez-vous pris la peine, un jour, de
déposer une requête pour savoir le sort de ces centaines de libanais disparus
arbitrairement et emprisonnés dans les goêles syriennes ?
Dans les visites
officielles que vous faites à travers la planète, évoquez-vous ce thème oublié
par tout le monde??
Si vous aviez eu un fils
ou un frère enlevé arbitrairement et emprisonné, qu’auriez-vous fait?
Garder le silence ou en
parler?
Messieurs les politiciens,
vous prenez le peuple libanais en otage, en vous aggrippant à vos sièges
politiques et en trichant. Vous trichez partout. Dans tout. Vous êtes avides de
pouvoir et d’argent. Un argent qui vous
arrive d’ailleurs mais qui est sensé servir à l’amélioration des conditions de
vie des libanais.
Vous maintenez le peuple
libanais à genoux devant vous. En le maintenant dans l’ignorance, la
désinformation, et le besoin. En lui faisant croire l’incroyable.
Vous faites la guerre à
la culture. Vous faites la censure sur des films libanais. Vous aceptez un
racisme effarant, et vous piétinez les couleurs du drapeau libanais, par vos
idées incongrues.
Le Liban n’est pas à
vous. Il n’est pas votre propriété. Encore moins, l’est le peuple libanais.
Vous avez fait preuve
d’une incapacité aigüe
Pour certains, cela fait
des décennies que vous êtes sur la scène de ce Liban meurtri. Cela fait des
décennies que vous sucez le sang du peuple libanais.
Il est peut être temps de
faire un changement.
Il est peut-être temps de
laisser la place, de libérer la scène, de
fermer le rideau et de partir. DÉGAGEZ.
Nayla
Tahan Attié
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