miércoles, 20 de abril de 2011

L'INDIFFÉRENCE


Cela fait quelques semaines que je me réveille tôt le matin. J’aime assister au réveil du soleil. Comme toujours, avec des yeux de petite fille, je prends mon petit déjeuner en observant  le lever du soleil de ce côté de la terre. Depuis très jeune, j’aime le soleil, la chaleur. La forte chaleur. Chaleur d’été. Normal, pour être née au printemps.

J’aime marcher aussi. Conduire ma voiture. Nager dans la piscine de la résidence où j’habite. J’aime chanter, écouter la musique, lire. J’aime venir en aide aux personnes en difficultés.

 Tout me plaît dans la vie. J’essaye de profiter de toutes les facultés que cette vie m’a données. Et toujours, ou presque, je pense à ces personnes, que la vie prive d’une faculté.  Je pense à eux. Je pense à ceux qui ne peuvent pas regarder les couleurs du lever du soleil et de son coucher au fond de l’horizon. Je pense à ceux qui ne peuvent pas écouter le chant d’un canari qui exprime son bonheur, même enfermé dans une cage. Je pense à ceux qui ne peuvent pas dormir au rythme des vagues sur le bord d’une plage de la méditerranée. Je pense à ceux qui ne peuvent pas chanter ou crier.
Je pense à tous ceux que la vie a privés  d’une main, d’une jambe, ou parfois des deux mains, ou des deux jambes.
J’essaye de ne pas y penser. Mais je ne réussis pas.

Lorsque j’observe la société dans la rue, je me rends compte que la discrimination y règne. Nombreuses sont les personnes qui paraissent ne pas avoir de place dans la société actuelle.
Les médias ont leur part de culpabilité dans ce phénomène.  Non seulement de  grandes chaînes internationales ont leur part de culpabilité dans la dégradation des valeurs sociales, mais aussi, les entreprises internationales en sont responsables.
Aujourd’hui, la course vers l’argent, la grande voiture, le grand chalet, le dernier cri d’un portable, inutile dans la majorité des cas, etc…. nous fait vivre dans des sociétés injustes, rongées par l’individualisme, l’ignorance, l’égoïsme et  l’indifférence.

Pendant que des millions de familles se débattent pour pouvoir vivre au jour le jour, les politiciens, eux, se font la guerre.
Ils s’attaquent, verbalement, sans qu’aucun ne présente un programme  ou une série de solutions  aux problèmes.
Le président du gouvernement espagnol est continuellement entrain de critiquer les discours des membres de son opposition. Et l’opposition, elle, critique de plus en plus ce président du gouvernement qui aurait mieux fait, pour paraître cohérent, nationaliste et patriote, de démissionner, il y a bien longtemps.   
Pendant ce temps, la situation se dégrade de plus en plus. Le peuple lutte. Et les grands regardent.
Un changement est indispensable, en Espagne,  parce que tout changement, motive. Mais, bien que les acteurs changent, la scène, elle, sera toujours la même.
Il faudra de longues années pour  accorder d’importantes subventions pour l’investigation scientifique, pour l’aide des personnes privées d’une faculté, et pour le développement des infrastructures  nécessaires pour ces personnes. 

domingo, 17 de abril de 2011

La indiferencia

Llevo una temporada  despertándome  temprano. Me gusta asistir al despertar del sol.  Como siempre, con ojos de niña, me siento a tomar mi desayuno mirando al sol como aparece en este lado de la tierra. Desde muy joven, me gusta el sol, el calor. Mucho calor. Calor de verano. Es un poco normal, por una nacida en primavera.
Me gusta caminar también. Conducir mi coche. Nadar en la piscina de mi urbanización. Me gusta cantar, escuchar música, leer. Me gusta mucho ayudar a las personas necesitadas. Todo me gusta. Intento disfrutar de todas la facultades que  me dio la vida.
Y siempre, pienso en aquellas personas, que la vida privó de alguna facultad. Pienso en ellos. Pienso el los que no pueden ver los colores del sol amaneciendo o,  anocheciendo en el horizonte del mar. Pienso en los que no pueden escuchar el cante de un  canario feliz, aunque sea enjaulado, o las olas del mediterráneo en su orilla. Pienso en los que no pueden cantar, o gritar. Pienso en los que la vida priva de alguna mano, o alguna pierna. O a veces las dos manos, o brazos.
Intento no pensar en ellos, pero no puedo.
Cuando observo la sociedad en la calle, me doy cuenta que hay mucha discriminación.
Muchas personas parecen no tener sitio en la sociedad  actual. Aunque sean personas.
Los medios de comunicación tienen su parte de culpa. Cadenas televisivas nacionales como Tele5 o Antena3 son culpables, en parte, de la degradación de los valores sociales.
Pero también, las grandes empresas multinacionales, tienen su culpa. Hoy en día, la carrera hacía el dinero, el coche grande, el chalé a las afueras de las grandes ciudades, el último modelo de teléfono móvil, etc…. todo esto, nos hace vivir en una sociedad injusta, envenenada por el individualismo, la ignorancia,  el egoísmo y la indiferencia.
Mientras millones de familias españolas luchan e intentan seguir adelante como pueden, los políticos, ellos, luchan entre ellos.
Se atacan verbalmente sin decir nada en concreto, sobre las eventuales soluciones que pueden  aportar. El presidente del gobierno español está continuamente criticando las palabras de los miembros de la oposición. Y la oposición, está cada día, criticando un presidente que hubiese sido más coherente, nacionalista, y patriota si hubiese dimitido hace tiempo ya.
Mientras tanto, la degradación sigue. El pueblo lucha. Y los grandes miran.
Un cambio es imprescindible, porque todo cambio, motiva. Pero, aunque los actores cambien, el escenario será el mismo,
 Y se necesitará muchos años, para volver a otorgar cantidades grandes de subvenciones para la investigación científica, la ayuda a las personas minusválidas, y el desarrollo de las infraestructuras para los minusválidos. 

domingo, 10 de abril de 2011

Libia y Siria

Desde hace unos días, tal vez unas semanas, el pueblo sirio se está rebelando contra el  régimen baasista del presidente Bachar el Assad, quién, heredó del poder cuando murió su padre, en el  año 2000.
Siria es una de las mayores dictaduras del mundo árabe. La opresión y la represión  en Siria, son muy fuertes, pero poco se habla de ellas en los medios de comunicación.  Probablemente, porque pocos, son los periodistas extranjeros que consiguen un permiso de entrada a Damasco,
El mundo está ocupado y entretenido  con la guerra que la OTAN ha declarado a Libia. Mientras tanto, el pueblo sirio, muere bajo la represión de su propio presidente  y su propio ejercito. Y ese pueblo, pocos hablan de ello. No es que yo tenga una especial empatia hacía el pueblo sirio, ( por los 29 años que el ejercito sirio ocupó el Líbano), pero, pienso que la OTAN, si realmente estuviese defendiendo los civiles de Libia, estaría  defendiendo también los civiles de Siria.
La única verdad es que los civiles no importan realmente a la OTAN, tampoco a Naciones Unidas. Lo único que importa, son intereses económicos, energéticos,  y más que todo, intereses personales de presidentes, reyes, y políticos.
Desgraciadamente, mientras la tierra girará, los políticos mentirán.... Y los pueblos civiles, serán marionetas entre las manos manchadas de muchas suciedades de los políticos.
La vida dio al ser humano la palabra para el dialogo. El ser humano, utiliza las armas.
Muchos errores se están cometiendo en Libia, como se han cometido en su momento  en Irak, en  Afghanistan, o en Vietnam, etc....
¿¿¿¿Necesitamos realmente esas armas sofisticadas como  las armas químicas, bombas fosfóricas, atómicas, nucleares, para mejorar las condiciones del ser humano???
Yo, estoy convencida que no.

viernes, 1 de abril de 2011

Le 24 mars 2011

Le 24 mars dernier, j’ai reçu de nombreux appels téléphoniques pour me souhaiter joyeux anniversaire. Deux  de ces appels étaient particuliers, agréables, et surtout, pleins de bonnes vibrations.
Un de mes anciens professeurs chez les Pères Jésuites au Liban, celui d’histoire,  m’a appelée depuis le Canada, où il vit actuellement. C’est bien lui qui, avec sa façon magistrale de nous raconter l’histoire du Liban et de la deuxième guerre mondiale, a réveillé en moi l’intérêt que j’ai pour la politique aujourd’hui. Un professeur comme il y en a peu de nos jours.

Et le deuxième appel plein de bonnes vibrations chaudement ensoleillées venait de Friusa à  Punta Cana, où je vais souvent, chargée de jouets, de matériel scolaire, d’habits, de médicaments, etc….
Lorsque j’ai décroché le téléphone, la voix de Casimir,  à l’autre bout du fil m’a coupé le souffle et fit glisser sur mes joues des larmes de joie.

Ô combien d’amitié, d’amour et de reconnaissance, ont ces gens-là, eux qui ont si peu d’argent,  pour m’appeler depuis la République Dominicaine jusqu’en Espagne. Jamais, depuis 6 ans, ils ont oublié cette date. De là où je me trouve, je voudrais tout simplement leur rendre hommage, pour leur générosité.
On dit d’eux qu’ils sont pauvres, marginalisés, réfugiés.
Moi je dis qu’ils sont humains, fidèles, riches en amitié plus que quiconque.
Ce sont eux qui détiennent la vérité et la réalité des choses.
Simplicité, humanité, modestie, joie et fidélité.
J’adore : Casimir, Pedro, Rodolfo, Jennifer, Malya, Orson, Belki, et tous les autres.
Vous me manquez. Beaucoup trop…
Je suis consciente qu’ils ne pourront pas lire cette note.

Merci à tous et à toutes pour votre présence, et pour me donner une raison de plus pour lutter aux côtés des défavorisés dans ce monde plein d’injustices.