viernes, 1 de abril de 2011

Le 24 mars 2011

Le 24 mars dernier, j’ai reçu de nombreux appels téléphoniques pour me souhaiter joyeux anniversaire. Deux  de ces appels étaient particuliers, agréables, et surtout, pleins de bonnes vibrations.
Un de mes anciens professeurs chez les Pères Jésuites au Liban, celui d’histoire,  m’a appelée depuis le Canada, où il vit actuellement. C’est bien lui qui, avec sa façon magistrale de nous raconter l’histoire du Liban et de la deuxième guerre mondiale, a réveillé en moi l’intérêt que j’ai pour la politique aujourd’hui. Un professeur comme il y en a peu de nos jours.

Et le deuxième appel plein de bonnes vibrations chaudement ensoleillées venait de Friusa à  Punta Cana, où je vais souvent, chargée de jouets, de matériel scolaire, d’habits, de médicaments, etc….
Lorsque j’ai décroché le téléphone, la voix de Casimir,  à l’autre bout du fil m’a coupé le souffle et fit glisser sur mes joues des larmes de joie.

Ô combien d’amitié, d’amour et de reconnaissance, ont ces gens-là, eux qui ont si peu d’argent,  pour m’appeler depuis la République Dominicaine jusqu’en Espagne. Jamais, depuis 6 ans, ils ont oublié cette date. De là où je me trouve, je voudrais tout simplement leur rendre hommage, pour leur générosité.
On dit d’eux qu’ils sont pauvres, marginalisés, réfugiés.
Moi je dis qu’ils sont humains, fidèles, riches en amitié plus que quiconque.
Ce sont eux qui détiennent la vérité et la réalité des choses.
Simplicité, humanité, modestie, joie et fidélité.
J’adore : Casimir, Pedro, Rodolfo, Jennifer, Malya, Orson, Belki, et tous les autres.
Vous me manquez. Beaucoup trop…
Je suis consciente qu’ils ne pourront pas lire cette note.

Merci à tous et à toutes pour votre présence, et pour me donner une raison de plus pour lutter aux côtés des défavorisés dans ce monde plein d’injustices.

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