domingo, 14 de octubre de 2012

Lettre à tous les politiciens libanais, et particulièrement au Président de la République Libanaise Monsieur Michel Sleiman.


Lettre à tous les politiciens libanais, et particulièrement au
Président de la République Libanaise Monsieur Michel Sleiman.


Messieurs,

Je vous adresse ce cri  au nom de milliers de libanaises et de libanais qui vivent dans l’incompréhension de vos incompétences.  Vous vivez, vous mangez, vous voyagez, vous dépensez l’argent du contribuable,  en oubliant pourquoi vous êtes à la place où vous êtes et le pourquoi du salaire qui vous arrive toutes les fins de mois:  servir le peuple libanais, son honneur, son bien-être, et sa dignité.
.
J’ai reçu une video, ce matin. concernant les détenus libanais en Syrie, leurs familles, leurs mamans, leur enfants, et pour certains, leurs parents absents à l’appel, car décédés sans avoir su le sort de leurs enfants, enlevés pour certains, il y a plus de 22 ans.

Monsieur le Président, avez-vous pris la peine, un jour,  de déposer une requête pour savoir le sort de ces centaines de libanais disparus arbitrairement et emprisonnés dans les goêles syriennes ?
Dans les visites officielles que vous faites à travers la planète, évoquez-vous ce thème oublié par tout le monde??
Si vous aviez eu un fils ou un frère enlevé arbitrairement et emprisonné, qu’auriez-vous fait?
Garder le silence ou en parler?

Messieurs les politiciens, vous prenez le peuple libanais en otage, en vous aggrippant à vos sièges politiques et en trichant. Vous trichez partout. Dans tout. Vous êtes avides de pouvoir  et d’argent. Un argent qui vous arrive d’ailleurs mais qui est sensé servir à l’amélioration des conditions de vie des libanais.

Vous maintenez le peuple libanais à genoux devant vous. En le maintenant dans l’ignorance, la désinformation, et le besoin. En lui faisant croire l’incroyable.

Vous faites la guerre à la culture. Vous faites la censure sur des films libanais. Vous aceptez un racisme effarant, et vous piétinez les couleurs du drapeau libanais, par vos idées incongrues.

Le Liban n’est pas à vous. Il n’est pas votre propriété. Encore moins, l’est  le peuple libanais.

Vous avez fait preuve d’une incapacité aigüe
Pour certains, cela fait des décennies que vous êtes sur la scène de ce Liban meurtri. Cela fait des décennies que vous sucez le sang du peuple libanais.

Il est peut être temps de faire un changement.
Il est peut-être temps de laisser la place, de libérer la scène, de  fermer le rideau et de partir.  DÉGAGEZ.


Nayla Tahan Attié

martes, 2 de octubre de 2012

Identité d'une libanaise


Identité d’une libanaise


Elles me tapent sur les nerfs ces personnes qui sucent la richesse du Liban pour après   l’insulter. J’ai toujours dit: on peut critiquer dans le but d’améliorer, mais on n’a pas le droit d’insulter.

Partout où l’on se présente, on nous demande de présenter une píèce d’identité. Ce qu’on appelle “Hawiyé” au Liban

Une hawiyé c’est un petit bout de papier, superficiellement préparé, souvent plastifié et trop bien gardé par son propriétaire.
Mais, peut-on se fier à ce petit bout de papier pour se faire une idée sur l’identité d’un être humain?

De nombreux libanais, éparpillés dans les quatres coins de la planète, ont un doute sur leur identité. De quelle identité parle-t-on vraiment?
Celle du pays natal ?
Celle du pays d’adoption ?
 Celle du pays qui donne le travail, la sécurité, la stabilité?

Aujourd’hui, au Liban, de très nombreux libanais, jeunes et moins jeunes, rèvent d’un passeport canadien, européen, américain ou tout autre. Ils croient rêver d’un avenir meilleur. D’un horizon propre.

Personnellement, je suis porteuse de trois passeports de trois continents différents, et ma fierté de ma Libanité dépassent de loin les autres.

Jean Paul II  a dit un jour: “Le Liban est plus qu’un pays, c’est un message”. Et je me permets de continuer sa phrase aujourd’hui: “ Nous les libanais éparpillés dans le monde, nous sommes les messagers de ce Liban  message”.

Si le Liban venait à disparaître, comme le prévoient de nombreuses mauvaises langues et analyses, de nombreux pays disparaitraient aussi, engloutis sous les vagues déferlantes d’un fanatisme religieux venu d’ailleurs. Pas du Liban.

J’ai passé un moi et demi  au Liban cet été. Je me suis promenée du nord au sud. Et c’est là, parmi ces libanais, que je retrouve mon identité. À première vue, tout paraît me séparer d’eux. Et pourtant, dans le fond, tout nous rapproche. Nous n’avons qu’un objectif: Un Liban Libre de toute emprise étrangère.

Une terre natale on n’en a qu’une, et c’est là que, souvent,  nous retrouvons notre véritable identité, nous, les messagers ambulants du Liban Message.

Nayla TAHAN ATTIÉ


miércoles, 20 de junio de 2012

Le Liban et le Luxe




Souvent on entend la phrase: Le Liban, pays du Luxe... 

Il y a 2 sortes de luxes: et le fossé est grand entre ces deux luxes. 

Le luxe ne consiste pas à se  se promener dans un centre commercial ou payer 30 dollars pour un droit d'entrée sur une côte qui est sensée être propriété du peuple libanais. Le luxe est loin d'être  ce que de nombreux  libanais pensent que c'est. 

En quelques mots, le luxe c'est pouvoir envoyer ses enfants dans des écoles publiques, en étant sûr qu'ils apprendront aussi bien que dans les écoles privées... Le luxe c'est avoir droit à une sécurité sociale décente,et un service médical décent, même si vous n'avez pas payé une police d'assurance à un prix exhorbitant.  Le luxe, c'est  ne pas périr à la porte d'un hôpital parce qu'on  n'a pas d'assurance privée.

Le luxe c'est avoir des centres culturels gratuits, où petits et grands ont droit à des activités gratuites, manuelles, intellectuelles,musicales,etc...  Le luxe c'est pouvoir, arriver à la porte d'un restaurant, garer sa  propre voiture sans que  10 mouches géantes vous attaquent  pour vous ôter de votre voiture en vous tendant un ticket   payant pour vous la garer. Le luxe c'est pouvoir se garer, sortir de sa voiture, et plonger dans les plus belles eaux de la méditerrannée,  se baigner dans les plus belles plages gratuitement.  Le vrai luxe c'est  se promener sur une avenue propre où se côtoient les vrais magasins d'où sort le luxe.

 Le vrai luxe c'est pouvoir appuyer sur un simple bouton qui vous procure une petite lumière, qui vous évite l'utilisation des bombonnes de gaz, des bougies, et surtout, de payer une facture d'életricité à un privé, qui s'enrichit sur le dos de millers d'innocents qui croient vivre dans le luxe lorsqu'il leur assure quelques Watts  d'une denrée de plus en plus rare au Liban.

Si le Liban était le pays du luxe, les plus de 12 millions de libanais dans le monde y seraient en train d'y vivre. Mais malheureusement, ces plus de 12 millions de libanais sont éparpillés dans les 4 coins de la planète terre...

Leur exil volontaire ou forcé est une des raisons pour lesquelles: le Liban est loin d'être le pays du luxe. 

jueves, 19 de abril de 2012

Trois ans déjà

Dans un peu moins d’un mois, cela fera 3 ans que Odette n’est plus. Trois longues années  sans Odette. Une absence. Un blanc. Un vide.
Certains connaissent Odette, d’autres non. Mais nombreux sont ceux qui savent que Odette a eu une place spéciale dans mon existence. Dans ma vie. Dans mon coeur.

J’ai connu Odette par pur hasard. En regardant à la télévisión  libanaise, depuis mon poste à l’autre bout de la méditerranée, un reportaje sur “les prisonniers libanais en Syrie”.

Pendant un de mes nombreux séjours au Liban,  je suis allée, par curiosité, visiter la “khaymé” lieu de rencontre des  parents, frères, soeurs, fils, filles,  “des disparus arbitrairement et emprisonnés en Syrie”.  Quelque part en moi, en tant que libanaise, je me sentais des leurs. Je me sens toujours des leurs, malgré la distance qui me sépare de cette cause.

Ma  première rencontre avec Odette  remonte à l’année  2005. Dans la “Khaymé” située dans les jardins de Gibran, dans le centre-ville de Beyrouth, face à l’emblématique ESCWA. Une femme, fragile et forte en même temps. Fragile par sa situation, de veuve, maman, de Christine et Richard, disparus depuis 22 ans à l’époque, et sans aucune nouvelles d’eux, dormant dans la “khaymé”, et faisant face aux intempéries, les caprices du ciel et de la nature. Mais  aussi, de l’être humain et son m’en foutsime. L’hypocrysie  des politiciens. Et l’égoisme des dirigeants.  Forte, de par sa situation aussi. Sacrifiant sa vie pour retrouver ses enfants. Sacrifiant sa vie pour la continuité de la “khaymé”.

Je n’arrive toujours pas à donner un nom à ma relation avec Odette.
Ô combien elle m’appelait, pendant mes séjours au Liban, pour me dire. “Viens, j’ai fait de la mjaddara et du tabboulé”. Elle savait que ces deux plats libanais étaient mes favoris. Ô combien, j’ai joué, pendant des heures aux cartes avec elle, moi qui ne supporte pas les jeux de cartes. Nassim s’en souviendrait certainement. J’étais lente à apprendre, mais au bout du compte, j’apprenais. Pour faire plaisir à Odette.

A la “khaymé”, j’ai connu  Nour, Sonia, Dory, Jannette, Emm Ghassan, Nassim, etc… J’ai connu Ghazi aussi. Un être exceptionnel.
J’ai connu de nombreux familiers. Mais Odette, était pour moi, Odette. Des fois, lorsque je la sentais un peu tristounette, c’était  Odetta.
Trois ans sont passés depuis le départ d’Odette, et rien n’a changé. La “Khaymé” est toujours là. Les familiers se réunissent encore et toujours. Seul point noir au tableau, l’absence d’Odette, qui a été fauchée par un chauffard un jour de mai 2009, le mois de la Vierge.
Tu seras toujours là Odette. Et ne t’en fais surtout pas pour les enfants. Ils seront en de bonnes mains à leur retour.

miércoles, 8 de febrero de 2012

Desahucios en España

En el coche, como cada mañana, escuchando la radio, intento comprender el mensaje del Corte Inglés... “..viaja a Eurodisneyland Paris, y paga en 10 meses…”
Personalmente, creo que el nuevo primer ministro  español  Mariano Rajoy debería empezar a recortar por allí… Recortar esas publicidades, esos anuncios falsos y engañosos que fomentan el endeudamiento de la familias españolas.

Otro recorte que debería pensar en hacer es con los bancos… Si Rajoy decide de saltar las imposiciones de la pareja Mer-Kozy, sacaría a su país y en el mismo tiempo a su pueblo de la miseria económica en la que están cayendo.
Esos banco que han endeudado a numerosas familias españolas, regalando préstamos por todos los lados. A la hora de chupar céntimos, lo saben hacer, perfectamente, tasas, comisiones de gestión, comisiones por sacar tu propio dinero en Servired o Telebanco…. Hasta el momento crítico. 

Cuando esas mismas familias entran en el túnel del paro, de la falta de recursos, ingresos, apoyo; los bancos, los mismos bancos les tiran como basura a la calle. No dudan en armar hasta los desahucios en pleno invierno. A ver, Señor Rajoy, los desahucios tendrían que ser prohibidos por lo menos en invierno. Bueno, en mi punto de vista, usted debería, con su equipo de trabajo, inventar, escribir y proponer al voto, o imponer, una  nueva legislación referente a los desahucios. A uno que pierde su trabajo, su banco, que durante meses le ha chupado su sangre, no puede quitarle su casa para venderla a otros, o guardarla hasta que lleguen tiempos mejores. Porque para buscar un trabajo, se necesita un mínimo de comodidad. Y la comodidad, nadie la encuentra en la calle Señor Rajoy.

A ver si usted tiene los cojones para saltar las órdenes recibidas desde la Union Europea, o el Fondo Internacional Monetario,  como lo ha hecho Islandia, desafiando el mundo  para que,  de una vez por todas, salga España de este callejón dónde se ha metido….

A ver si usted, es capaz de recortar los ingresos de los cargos políticos, de los bancos. Porque el dinero existe. Pero a ver dónde está. 

lunes, 23 de enero de 2012

L'économie et l'être humain

Globalement et économiquement parlant, il n'est pas difficile de changer une société. Les premières mesures économiques de toutes réformes  prétextant redresser l'économie nationale d'un pays sont prises pour éliminer la classe moyenne. C'est à dire, le gouvernement prend des mesures drastiques portant préjudice à toute classe moyenne, dans le seul et unique but de fabriquer des sociétés uniques. Les classes moyennes sont la grande menace, culturelle, sociale, économique, et surtout, psychologique.
Depuis quelques années, on se retrouve avec,  partout, la disparition de la classe moyenne. Et l'on fait face à des sociétés faites de : très riches à en vomir des billets verts, et le reste, c'est à dire, aux yeux de ces-là, les pauvres.