domingo, 27 de noviembre de 2011

le Liban et ses médias

Un CRI que j'ai écrit en septembre 2007. Je n'ai rien changé.... Mais depuis, rien n'a changé..Ou si. Je lis de moins en moins l'Orient Le Jour.  Où va-t-on exactement???



Y a-t-il des oreilles qui écoutent nos cris de souffrances? Y aurait-ils des yeux qui lisent nos lettres de désarroi?

Je lis et relis tous les matins l’Orient-le-Jour, qui nous rapproche du Liban., en quelque sorte.
Nous, les libanais de l’étranger, exilés, expatriés, de progre gré ou parfois obligés. Une diaspora de plus de 12 millions de libanais sur plusieurs générations, éparpillés dans tous les coins de la planète : depuis l’Afrique jusqu’aux Amériques, en passant par l’Asie et l’Europe.

Nous avons tous le même language : POURQUOI? QUAND? COMMENT?

Le Liban serait-il entrain de changer d’identité?

Je m’installe pour regarder la télé LIBANAISE par satellite. J’entends de tout sauf du libanais. Zappant, je tombe sur des séries syriennes, egyptiennes, des chanteuses libanaises chantant en khaligy, en egyptien, etc…
Je n’ai rien contre ces dialectes, mais, lorsque tout le monde arabe, depuis le Maroc jusque l’Arabie Saoudite nous ont toujours enviés notre accent LIBANAIS, aujourd’hui, pour une petite poignée de dollars, le LIBANAIS se perd. POURQUOI?
Que se passe-t-il? La vie et les principes de certains ne tournent-ils  plus qu’autour de l’argent?

Pourquoi la LBC systématiquement nous annonce les horaires en fonction de l’horaire de la Mecque??
Pourquoi  certains artistes libanais chantent les louanges à Bashar el Assad, et les médias libanais continuent de les promouvoir?
Pour de l’argent??uniquement et simplement l’argent?
Où sont les principes LIBANAIS? Existent-ils encore?
Quand le libanais aimera-t-il son Liban plus que l’argent?
Comment faire pour arrêter ces bêtises humaines qui nous font perdre notre patrie?

Un cours de nationalisme dans les écoles, dès le plus jeune âge ne serait pas de trop dans toutes les écoles libanaise.

Apprendre à aimer le Liban, plus que l’argent  et la religión, c’est le point de départ d’un Liban libre, fort, et souverain.

Quel Liban est-on entrain de construir?  Quel Liban laisserons-nous aux prochaines générations??
On nous détruit notre  propre histoire pour nous inculquer la leur.
On nous détruit nos quartiers historiques typiques pour nous construir leurs tours fantômes.
On nous achète nos chaînes de télé  avec une poignée de dollars, pour  après imposer leurs programmes et leurs languages.
Si les libanais étaient vraiment unis et amoureux de leurs pays, aucune puissance ne pourrait s’amuser à jouer sur leur terrain. Mais hélas, les yeux de beaucoup de libanais, sont rivés vers la religión, et  ceux d’autres vers l’argent.
Reste ce petit nombre de libanais, fiers de leur libanisme, de leur ancienne Phoenicie, fiers d’être né libanais.
Mais, nos cris sont-ils entendus?

jueves, 24 de noviembre de 2011

La Liberté

  
       Dernièrement, j'ai décidé de m'arrêter. M'arrêter pour observer. L'automne, la nature, les arbres qui se dénudent sans aucun complexe, le craquement des feuilles mortes sous mes pieds. Bref. J'ai observé les oiseaux aussi. Et me suis rendue compte, que rares sont les oisillons qui chantent en automne. 


      J'ai remarqué, aussi, depuis quelques temps, que nombreux, même trop nombreux sont les surfeurs sur internet  qui brandissent haut et fort leurs valeurs concernant la liberté d'expression. Partout, dans toutes les langues, on nous parle de liberté. De liberté d'expression... 


      Personellement, je pense que la liberté commence lorsqu'on arrive à défaire les chaînes qui nous coincent. Ces chaînes peuvent être morales ou physiques.  Dans certains cas, les deux à la fois. 


      La liberté est un état d'âme. Tout le monde n'est pas libre. Certains se  sentent libres, mais en réalité, ne le sont pas. Trop d'yeux braqués sur tout un chacun, trop de traditions, trop d'interdits. On se surveille les uns les autres, pour se juger les uns les autres. Vivant dans l'irréel, nous pensons, toutes et tous que nous vivons dans une liberté générale. Or, combien de nous arrivent à se défaire complètement des chaînes qui les coincent quelque part dans le passé, dans une tradition, dans une religion, dans un carcan quelconque qui interdit l'accès à la liberté?


Les préjugés des uns ne sont pas les mêmes pour les autres. 
Et là où la liberté des uns s'arrête, celle des autres vient tout juste de commencer....