domingo, 27 de noviembre de 2011

le Liban et ses médias

Un CRI que j'ai écrit en septembre 2007. Je n'ai rien changé.... Mais depuis, rien n'a changé..Ou si. Je lis de moins en moins l'Orient Le Jour.  Où va-t-on exactement???



Y a-t-il des oreilles qui écoutent nos cris de souffrances? Y aurait-ils des yeux qui lisent nos lettres de désarroi?

Je lis et relis tous les matins l’Orient-le-Jour, qui nous rapproche du Liban., en quelque sorte.
Nous, les libanais de l’étranger, exilés, expatriés, de progre gré ou parfois obligés. Une diaspora de plus de 12 millions de libanais sur plusieurs générations, éparpillés dans tous les coins de la planète : depuis l’Afrique jusqu’aux Amériques, en passant par l’Asie et l’Europe.

Nous avons tous le même language : POURQUOI? QUAND? COMMENT?

Le Liban serait-il entrain de changer d’identité?

Je m’installe pour regarder la télé LIBANAISE par satellite. J’entends de tout sauf du libanais. Zappant, je tombe sur des séries syriennes, egyptiennes, des chanteuses libanaises chantant en khaligy, en egyptien, etc…
Je n’ai rien contre ces dialectes, mais, lorsque tout le monde arabe, depuis le Maroc jusque l’Arabie Saoudite nous ont toujours enviés notre accent LIBANAIS, aujourd’hui, pour une petite poignée de dollars, le LIBANAIS se perd. POURQUOI?
Que se passe-t-il? La vie et les principes de certains ne tournent-ils  plus qu’autour de l’argent?

Pourquoi la LBC systématiquement nous annonce les horaires en fonction de l’horaire de la Mecque??
Pourquoi  certains artistes libanais chantent les louanges à Bashar el Assad, et les médias libanais continuent de les promouvoir?
Pour de l’argent??uniquement et simplement l’argent?
Où sont les principes LIBANAIS? Existent-ils encore?
Quand le libanais aimera-t-il son Liban plus que l’argent?
Comment faire pour arrêter ces bêtises humaines qui nous font perdre notre patrie?

Un cours de nationalisme dans les écoles, dès le plus jeune âge ne serait pas de trop dans toutes les écoles libanaise.

Apprendre à aimer le Liban, plus que l’argent  et la religión, c’est le point de départ d’un Liban libre, fort, et souverain.

Quel Liban est-on entrain de construir?  Quel Liban laisserons-nous aux prochaines générations??
On nous détruit notre  propre histoire pour nous inculquer la leur.
On nous détruit nos quartiers historiques typiques pour nous construir leurs tours fantômes.
On nous achète nos chaînes de télé  avec une poignée de dollars, pour  après imposer leurs programmes et leurs languages.
Si les libanais étaient vraiment unis et amoureux de leurs pays, aucune puissance ne pourrait s’amuser à jouer sur leur terrain. Mais hélas, les yeux de beaucoup de libanais, sont rivés vers la religión, et  ceux d’autres vers l’argent.
Reste ce petit nombre de libanais, fiers de leur libanisme, de leur ancienne Phoenicie, fiers d’être né libanais.
Mais, nos cris sont-ils entendus?

jueves, 24 de noviembre de 2011

La Liberté

  
       Dernièrement, j'ai décidé de m'arrêter. M'arrêter pour observer. L'automne, la nature, les arbres qui se dénudent sans aucun complexe, le craquement des feuilles mortes sous mes pieds. Bref. J'ai observé les oiseaux aussi. Et me suis rendue compte, que rares sont les oisillons qui chantent en automne. 


      J'ai remarqué, aussi, depuis quelques temps, que nombreux, même trop nombreux sont les surfeurs sur internet  qui brandissent haut et fort leurs valeurs concernant la liberté d'expression. Partout, dans toutes les langues, on nous parle de liberté. De liberté d'expression... 


      Personellement, je pense que la liberté commence lorsqu'on arrive à défaire les chaînes qui nous coincent. Ces chaînes peuvent être morales ou physiques.  Dans certains cas, les deux à la fois. 


      La liberté est un état d'âme. Tout le monde n'est pas libre. Certains se  sentent libres, mais en réalité, ne le sont pas. Trop d'yeux braqués sur tout un chacun, trop de traditions, trop d'interdits. On se surveille les uns les autres, pour se juger les uns les autres. Vivant dans l'irréel, nous pensons, toutes et tous que nous vivons dans une liberté générale. Or, combien de nous arrivent à se défaire complètement des chaînes qui les coincent quelque part dans le passé, dans une tradition, dans une religion, dans un carcan quelconque qui interdit l'accès à la liberté?


Les préjugés des uns ne sont pas les mêmes pour les autres. 
Et là où la liberté des uns s'arrête, celle des autres vient tout juste de commencer.... 











sábado, 24 de septiembre de 2011

Liban : pays des Cèdres ou des droits bafoués

Après un séjour de quelques semaines au  Liban, quelles ne fut mes différentes déceptions pendant ces  semaines de vacances dans  mon pays natal, auquel je voue une adoration démesurée et sans limites.

Aujourd’hui, définitivement, je m’octroie le droit d’annoncer que le libanais, mis à part toutes les qualités formidables qu’il a, comme la culture, l’éducation, la générosité, etc…il est,  en général, ou en minorité, je n’en sais trop rien,  sale, raciste. Preuve à l’appui….
Sale : En voyant le pays, sa poussière, ses bennes de poubelles, ses sacs en plastique volant de part et d’autre des routes.
En observant l’homme qui jette son paquet de cigarette vide  par la fenêtre de sa voiture, ou son mégot de cigarette dans les escaliers de l’immeuble où il habite.
En observant la femme qui nettoie le caca de son chien qui  vient de faire dans la voiture  et balance le tas de serviettes qui ont servi pour le nettoyage sur le bord de route…. En longeant le littoral ou plutôt ce qu’il en reste, on réalise ô combien le libanais  est sale. Un littoral souillé, bétonné, défiguré, sali par les libanais eux-mêmes. Un littoral qui est censé être propriété de tous les libanais, est propriété de quelques mafieux qui se sont approprié le pays.
Dans tous les pays du monde, la plage est propriété du peuple. Sauf au Liban. Est-ce normal de payer jusqu’à 40 000 LL comme droit d’entrée sur une plage ?? Et sur certaines, ne pas pouvoir entrer ? Parce qu’on ne connaît pas un tel  ou un autre tel, pour nous donner une invitation ??
Est-ce normal de sortir de la mer avec une chaussette sur l’épaule ? Ou un sac de plastique s’enroulant autour du pied ?
Quelle place occupe l’environnement dans la vie des libanais ? Quelle place occupe le maintien de la nature dans les priorités de l’état libanais ? Les montagnes de poubelles le long du littoral à Beyrouth et Saida, font  croire qu’il n y a pas de place pour l’environnement.

Le libanais est raciste… Oui… avec tout ce qui est moins bien que lui. Après avoir été à plusieurs plages privées, j’ai conclu par moi-même et en me renseignant, que les srilankais  ou philipinnais, ou autres nationalités, travailleurs et travailleuses n’ont pas le droit de se baigner dans les piscines collectives au Liban. Dans certains clubs, ils en arrivent à être interdits d’entrée. Et lorsque j’ai posé la question à un libanais s’il se baignerait dans une piscine avec à côté une srilankaise ou un srilanais. La réponse n’a pas tardé pour se faire entendre : « Non », m’a-t-il dit d’un ton sec et froid. Sans aucun scrupule.
Le Liban fait-il partie des pays  signataires de la charte des droits de l’homme ?  Certaines plages sont interdites aux enfants… D’autres aux moins de 18 ans. Et après ?
Est-ce normal d’interdire des plages à des familles ?  Le libanais en général, est raciste. Oui, raciste avec les enfants, avec les étrangers, avec tout ce qui est différents… Les libanais, en arrivent à être racistes entre eux…
Quelle dommage, pour une société si variée et si généreuse.....

miércoles, 14 de septiembre de 2011

Lettre au peuple Libanais

Chers concitoyens,

Suites aux différentes polémiques que le Liban a vécues dernièrement, et suite aux différentes attaques d’un côté et de l’autre du panorama politique libanais, je prends  mon courage à deux mains pour vous adresser ces quelques lignes. Un peu exagérées mais des fois, l’exagération est bonne.

Je ne défends qu’un pays meurtri par ses propres politiciens et certains de ses citoyens.

Vous passez des heures devant vos écrans télé, à décortiquer les discours des uns et des autres, des deux bords de la scène politique libanaise. Vous critiquez les uns. Vous lynchez les autres. Vous vous disputez entre vous ; les uns défendant les  paroles d’un politicien ou d’un homme religieux, les autres, passant au cribles ces mêmes paroles.
Vous  écoutez le discours à la radio. Vous le réécoutez à la télé, avec image à l’appui, pour au cas où vous auriez raté une mimique. Vous le lisez au cas où vous auriez perdu une virgule.  Vous le relisez par souci de tout savoir. Vous l’analysez. Puis, vous commencez à le décortiquer, en détectant des messages camouflés d’une  guerre prochaine qui va avoir lieu. 
Le problème est que face à un seul évènement, deux personnes indépendantes d’esprit ne perçoivent pas les choses, ni les paroles de la même façon.

Préoccupez-vous  un peu plus de vos enfants. Passez plus de temps avec eux… Baignez-vous avec eux au lieu de les laisser au bord des piscines avec la fille que vous employez,  pendant que VOUS fumez la arguilé, les pieds dans l’eau.

 Préoccupez-vous un peu plus de la tenue vestimentaire de vos filles (L’orient le Jour du 3 septembre 2011 Opinions : Allo maman bobo)  
Préoccupez-vous des problèmes de la drogue et de l'alcool qui touchent de très près la jeunesse libanaise...Un fléau dit-on…
 Préoccupez vous de la nature d'un pays qui est défiguré par les spéculateurs étrangers, et de nombreux libanais à la merci des ces mêmes étrangers. Eh oui, toutes ces montagnes de pins vendues et défigurées. Pour qui ? Pourquoi ? Et pour quoi ?
Préoccupez-vous des montagnes de poubelles le long de la côte libanaise… Le libanais vit dos à la mer. Et dire que le citoyen libanais est propre. Mais comment tolère-t-il ces décharges en bord de mer ?

Préoccupez-vous et demandez-vous pourquoi vous payez des droits d'entrée  exorbitants sur des plages qui sont supposées être propriété du peuple libanais. Propriété de tout le peuple libanais. Certaines vont jusqu'à 40 000 LL.  La côte maritime d’un pays ne peut être privée ou propriété d’une personne ou d’une famille.

Préoccupez-vous du racisme qui règne au Liban, un racisme, camouflé de légère discrimination...Oui, le racisme au Liban, on peut en parler. Et beaucoup. Est-il normal qu’une srilankaise ne puisse pas se baigner dans une piscine collective, sous prétexte qu’elle soit srilankaise ? Ou de couleur ? Ou femme de ménage ?
Mais dans quel siècle vit-on !!

Un conseil, n'imaginez plus des scénarios catastrophiques à chaque fois qu'un politicien libanais ouvre sa bouche. Laissez les parler… Vous les avez votés… Vous les payez… Laissez les faire. Ce sont les représentants que vous avez élus... Pour Vous représenter.

Nayla Tahan Attié

lunes, 11 de julio de 2011

Hariri - Gemayel

            Chaque matin, je lis les différents journaux libanais et non libanais.

J’essaye de regarder la télévision libanaise, bien que je n’aime pas la télé en général, libanaise soit-elle ou autre. Je considère que tous les médias dans le monde sont manipulés pas les différents courants politiques, certaines fois religieux.

J’essaye de tirer quelque chose de positif  de tous ces discours que j’entends de part et d’autre. Mais je ne  vois rien.  Que du bla bla bla. Les libanais ont toujours été partagés en 2 clans : pro et anti Aoun. Pro et anti TSL Et maintenant, pro et anti Mikati.

Si l’on n’est pas d’un côté, on est dans l’obligation d’être de l’autre. Ce qui n’est pas tout à fait vrai. On peut ne pas être d’un parti ; et ne pas être de l’autre non plus. On peut avoir la clarté de ses propres idées. On peut très bien voir les qualités et les défauts des uns et des autres, sans pour autant être en faveur de l’un ou de l’autre.

Le Liban se déchire, les libanais encore plus.

La raison apparente : savoir qui a assassiné l’ex Premier Ministre Rafic Hariri. Personnellement, je veux bien savoir qui a tué Monsieur Rafic Hariri. Mais je souhaiterais savoir aussi, qui a tué Bachir Gemayel. Une personne, un président de la république adulé par de nombreux libanais les derniers temps de sa courte vie. Il avait su se faire entourer des siens. Les siens ? C’était tout simplement le Peuple libanais.

Dans un an, cela fera 30 ans que Bachir a été assassiné. Personnellement, je ne crois pas ce qu’on nous a baratiné à l’époque. Pourquoi le Liban n’a jamais exigé un TSL pour l’assassinat de Bachir ? Président de la République à l’époque de son assassinat ?

Le TSL, s’il fonctionne à l’image de l’Organisation des Nations-Unis, c'est-à-dire l’ONU, ne pourra pas être crédible. Il est légitime de ne pas y croire vu le fonctionnement de l’ONU dans le monde. Cinq membres permanents : la Chine, les Etats Unis, la France, le Royaume-Uni, et la Russie. Cinq pays fabricants et exportateurs d’armes. Cinq pays détenteurs de l’arme atomique. Cinq pays fomenteurs de guerres dans le monde. Donc d’assassinats.

 À bon entendeur, salut.

domingo, 3 de julio de 2011

Lettre au Premier Ministre Libanais, Monsieur Najib Mikati

Cher Monsieur Mikati,

Pendant que le monde entier se débat contre une crise financière qui menace de mettre en faillite des pays entiers, le Liban, lui, n’a d’yeux et d’oreilles que pour l’acte d’accusation d’un « Tribunal International »  douteux pour de nombreux libanais.

Entre-temps, il y a quelques jours,  une nouvelle tombait  comme une bombe  dans les milieux libanais, à l’intérieur du Liban comme à  l’étranger : « Le Moufti du Dar el Fatwa, rejette le projet de loi  sur la protection de la femme de la violence familiale». 

Aujourd’hui, malgré le préjudice que cette nouvelle peut porter à la condition officielle de la femme libanaise, les libanais semblent avoir oublié  les conséquences que pourra générer la décision du Moutfi.  

Je m’adresse  à vous  Monsieur Mikati, car, si avant la nouvelle j’étais déjà un peu perdue, aujourd’hui, en tant que libanaise, je me pose de nombreuses questions sur l’avenir dans le pays des Cèdres.

Faisant partie des millions de libanais résidents à l’étranger, et ayant passé récemment quelques jours  au Liban, j’ai constaté qu’une partie des libanais n’est pas conforme avec votre nomination. Encore moins, avec le gouvernement que vous avez formé.

Un petit conseil si je puis me le permettre : donnez leur rapidement la preuve que vous êtes à la bonne place, pour remettre le Liban sur ses pieds. Ils changeront d’avis.

J’ai observé, de loin certes, tous les efforts que vous avez déployés pour former un gouvernement. Vous avez réussi, tant bien que mal, à former le cabinet ministériel actuel, qui ne satisfait pas les libanais unanimement.  Entre vous et moi, personne ne pourra satisfaire les libanais unanimement. Mais bon.  Les insatisfaits feront avec.

Vous êtes à la tête d’un gouvernement qui prend en charge un pays, non seulement meurtri par les différentes occupations et guerres qui ont eu lieu sur son territoire, mais surtout un pays rongé par une perte avancée des valeurs, par la corruption, et par l’invasion des capitaux étrangers qui détruisent Notre Liban en l’achetant, mètre carré par mètre carré.

Votre tâche et vos différentes missions sont et seront compliquées et complexes. Mais en tant qu’homme d’affaires internationales, vous êtes habitué à vous « battre pour obtenir ».

Personnellement, je ne trouve aucun inconvénient, pour l’instant, à votre  présence à la tête du pays. Mieux encore. Je suis conforme. Jusqu’a preuve du contraire.  

Simplement, un sujet important me préoccupe depuis des années, par solidarité avec les  affectés.
Je m’explique. Il est connu, dans les milieux politiques et ceux des affaires internationales,  que vos relations personnelles avec le régime syrien actuel sont  au beau fixe.

Il est connu aussi, qu’il existe des libanais de tous bords, enfermés dans les geôles syriennes depuis des années. Vous, Mr Mikati, que pensez-vous  faire  de ces prisonniers?

Est-il prévu ou inscrit dans votre agenda une réunion les concernant ? Je crois bien
 Mr Mikati, que votre devoir en tant que premier ministre  du Liban, est d’ouvrir les pourparlers le plus tôt possible, avec le régime syrien, pour la libération des nos compatriotes. Vous êtes bien placé pour.

Vous avez une liste de dossiers importants qui se trouvent entassés sur votre bureau.

Comme par exemple celui de la religion.

Séparer la religion de la politique, devrait être un de ces dossiers dérangeants, mais inévitables. Nous ne devrions plus tolérer  en 2011, que des hommes religieux,  toutes confessions confondues, qui décident à un moment donné durant leur vie de ne pas avoir de relations avec les femmes,  s’immiscent dans les droits civils de la société libanaise et concrètement  ceux de la femme. Vous qui avez voyagé, vécu à l’étranger, vous qui avez connu un monde moderne et avancé qui respecte les droits de la femme, allez-vous tolérer les blasphèmes lancés contre le droit et le respect de la femme libanaise ? Musulmane  soit-elle ou chrétienne ??
La religion fait-elle une différence quant aux droits humains ??


Un autre dossier qui préoccupe beaucoup de libanais. Celui de la nationalité libanaise des enfants nés de mère libanaise et de père étranger. Cela  est une honte Mr Mikati. Qu’une maman libanaise ne puisse pas  donner sa propre nationalité à ses enfants… c’est de la discrimination…. Une sorte de racisme Mr Mikati.  Nous somme conscients que de nombreux libanais sont racistes envers les srilankais, les indiens, les égyptiens, les palestiniens, etc… mais de là à sentir un rejet envers des petits enfants libanais…. Cela devient intolérable.

Encore un dossier poignant de honte : le vote des libanais résidents à l’étranger. Quand  les libanais de l’étranger auront-ils le droit de voter dans les ambassades de leur pays de résidence ?

Là où le Président de la République  libanaise, vos différents prédécesseurs, et tous les politiciens ont échoué, allez-vous réussir, vous Mr Mikati ?

Ce serait une grande preuve  pour le peuple libanais comme quoi, votre nomination au poste de Premier Ministre en valait la peine.


sábado, 21 de mayo de 2011

Los Grandes del Mundo

A lo largo de los días nos incordian con que van a salvar o repescar tal o tal país

Nos hinchan las neuronas prometiéndonos de administrar bien el dinero del mundo entero.
Prometen la paz en el planeta, las vacunas para los enfermos, comida y bebida para todo el mundo. Pretenden saber prever las crisis, las catástrofes monetarias, los crashes económicos.

Lo saben todo. Deciden el destino  de nuestro futuro económico. El destino de nuestros pavos.  El destino de Nuestro Dinero a todos. Todas las nacionalidades confundidas. Todas las razas y los colores confundidos.
Nos prometen días mejores. 

Al final, lo que consiguen, es vivir del cuento, y de la cuenta del pueblo. El pueblo somos tu, él, ella, yo. Somos todos nosotros.
Viajan en jets privados y cuando  bajan el nivel, en aviones lujosos en clase business.
Se visten en los mejores costureros, se alojan en los palacios pagando precios exorbitantes, papean el caviar que traen de Irán. (claro para eso Irán seguirá siendo una amiga).
Se alojan en los grandes palacios  cuando podrían dormir en las camas de los hoteles 3 estrellas.
Se reúnen acá, allá, lujosamente para tomar, dicen, medidas decisivas por el bienestar de la humanidad.
Se saludan, glotonean, se meten montones de bebidas alcohólicas  en la boca, ( quién habrá olvidado la famosa rueda de prensa de Presidente Sarkozy, balbuceando después de haber tomado unas copas de vodka con otro Présidente influyente: Putin).

¿¿Tendríamos algún día la suerte de asistir al desarrollo de un G8 o un G20 en Bengladesh, Haití, o Rwanda??

¿¿Podríamos rozar la idea de que esos grandes que nos gobernar  a pesar de nuestra voluntad, lo hagan de una manera más decente cuando utilizan Nuestro dinero??

Utopía, utopía, soñemos un poco con un planeta llamado UTOPÍA…

Nayla Tahan Attié

viernes, 20 de mayo de 2011

Les Grands du Monde

Ils nous barbent à longueur de journée en nous disant qu’ils sauvent ou  repêchent tel ou tel pays.
Ils nous gonflent les neurones en nous promettant de bien gérer l’argent du monde entier.
Ils promettent  la paix sur la planète, les vaccins pour les malades, à manger et à boire pour tout le monde. Ils prétendent savoir prévoir les crises, les catastrophes monétaires, les crashs économiques.

Ils savent tout. Ils décident du sort de notre futur économique. Du sort de nos sous. De Notre Argent à nous tous. Toutes nationalités confondues, toutes races et couleurs confondues.
Ils nous promettent des jours meilleurs.

Et, au bout du compte, tout ce qu’ils réussissent à faire, c’est vivre aux frais de la princesse. La princesse ? C’est vous, c’est  lui, c’est elle, c’est  moi. C’est nous tous.
Ils voyagent dans des jets privés, au moins cher, dans des avions luxueux en classe business.  
Ils s’habillent chez les plus grands couturiers, se logent dans les plus grands hôtels, à des prix exorbitants, bouffent le caviar qu’ils font venir d’Iran, (pour ça, l’Iran reste la grande amie).
Ils se logent dans les plus grands palaces, lorsqu’ils peuvent très bien dormir dans les lits  des hôtels 3 étoiles.
Ils se réunissent ici et là, luxueusement, pour prendre, disent-ils, des mesures décisives pour le bien-être de l’humanité.   
Ils se saluent, se goinfrent, s’en mettent plein la bouche de boissons alcoolisées ( qui a oublié la conférence de presse du Président Sarkozy balbutiant sous les effets de quelques verres de vodka en compagnie d’un autre président : Poutine ).

 Aurions-nous la chance de voir un jour un G8, ou un G20, se réunir au Bengladesh, ou en Haïti, ou au Rwanda ?

Pourrions-nous effleurer  l’idée que ces grands qui nous gouvernent malgré nous, le fassent plus décemment, surtout lorsqu’ils utilisent Notre argent ?

Utopie, utopie, rêvons un peu  d’une planète, appelée UTOPIE…


Nayla Tahan Attié

martes, 3 de mayo de 2011

Un libanais aux jeux paralympiques de Londres2012

J’ai connu Eddy un jour de l’année 2008. C’était en plein été. À l’époque des jeux olympiques de Chine. Un message timide circulait sur le net concernant un athlète paralympique libanais: Edward Maalouf, représentant du Liban dans la catégorie  HandBike.
J’ignorais l’existence d’Edward.
Edward était l’unique représentant libanais aux jeux  paralympiques de 2008. Je n’en croyais pas mes yeux qui lisaient que le Liban, était représenté aux jeux  paralympiques. Un exploit surhumain pour ce sportif de haut niveau, sachant l’état  des infrastructures concernant les handicapés physiques et mentaux dans un pays qui se dit moderne et avancé, mais qui en réalité, a besoin de dizaines d’années et de plusieurs générations pour se placer dans le rang des pays développés.
Le fait que Beyrouth soit une des premières destinations touristiques ou que le prix d’un appartement à Raouché atteigne le million de dollars,  ne fait pas du Liban un pays moderne et avancé. Loin de là.
Un pays avancé et moderne est un pays qui prend soin de ses habitants, de ses citoyens à l’étranger,  de ses infrastructures, de ses côtes, de ses montagnes, de ses sites touristiques placés patrimoine mondial de l’humanité. Or, le Liban ne fait rien de tout cela. Le Liban est un pays, gouverné par une bande de corrompus, installés dans leurs chaises parlementaires pour toute la vie, certains se tournant les pouces à longueur de journées, d’autres farfouillant dans les caisses de l’état pour emporter ce qu’il en reste et un petit pourcentage, essayant, tant bien que mal, de rendre à ce pays sa réputation d’antan , mais  les vrais représentants du Liban dans le monde entier, sont des particuliers, qui eux, travaillent au jour le jour, pour porter haut, très haut, et loin, les couleurs du drapeau libanais.
Edward Maalouf, (retenez bien ce nom) est libanais, handicapé, paraplégique  et sportif. 
Sa paraplégie est due à une chute du sixième étage d’un immeuble en plein construction. Le  9 septembre 1995,  Edward perdit la mobilité de ses membres inférieurs. Pour toujours; à l’âge de 35 ans .  Dans un pays comme le Liban, Edward aurait pu sombrer dans le désespoir et se trouver dans une impasse noire de solitude et d’inactivité.
Avec une volonté d’enfer, et un courage surhumain, Edward s’est refugié dans le sport. Il a commencé, difficilement, au Liban. Pour occuper, aujourd’hui, la place de  double médaillé de bronze aux jeux paralympiques de Chine dans la catégorie HandBike.
Le rêve de seize ans de travail acharné, et prochain challenge  d’Edward est l’obtention d’au moins une médaille d’or aux jeux de 2012 à Londres.
Edward est un modèle à suivre, pour de nombreuses personnes, handicapées et non handicapées. Il  est en plein dans sa course d’entrainement pour les jeux paralympiques de 2012 à Londres. Sans aucun appui de l’état libanais.
Tout le Liban, tous les libanais, au Liban et en dehors, devraient  être au courant qu’il existe  un athlète d'origine libanaise, qui travaille dur son entrainement avec si peu d’appui financier de la part de l’état. Lorsque dans d’autres pays, les athlètes sont presque pris  entièrement en charge par l’état. C’est pourquoi, j’appelle tous les libanais à entourer Edward  en lui donnant, ne serait-ce que leur soutient moral.
Vous pouvez suivre toutes les nouvelles d’Edward Maalouf sur le net, ou vous faire fan de son site sur facebook…. En tapant simplement sur votre clavier : Edward Maalouf
Ou en me laissant  un message.....Je vous répondrai. 

http://www.youtube.com/watch?v=I-MT-B_nP14&feature=related

Nayla Tahan Attié

miércoles, 20 de abril de 2011

L'INDIFFÉRENCE


Cela fait quelques semaines que je me réveille tôt le matin. J’aime assister au réveil du soleil. Comme toujours, avec des yeux de petite fille, je prends mon petit déjeuner en observant  le lever du soleil de ce côté de la terre. Depuis très jeune, j’aime le soleil, la chaleur. La forte chaleur. Chaleur d’été. Normal, pour être née au printemps.

J’aime marcher aussi. Conduire ma voiture. Nager dans la piscine de la résidence où j’habite. J’aime chanter, écouter la musique, lire. J’aime venir en aide aux personnes en difficultés.

 Tout me plaît dans la vie. J’essaye de profiter de toutes les facultés que cette vie m’a données. Et toujours, ou presque, je pense à ces personnes, que la vie prive d’une faculté.  Je pense à eux. Je pense à ceux qui ne peuvent pas regarder les couleurs du lever du soleil et de son coucher au fond de l’horizon. Je pense à ceux qui ne peuvent pas écouter le chant d’un canari qui exprime son bonheur, même enfermé dans une cage. Je pense à ceux qui ne peuvent pas dormir au rythme des vagues sur le bord d’une plage de la méditerranée. Je pense à ceux qui ne peuvent pas chanter ou crier.
Je pense à tous ceux que la vie a privés  d’une main, d’une jambe, ou parfois des deux mains, ou des deux jambes.
J’essaye de ne pas y penser. Mais je ne réussis pas.

Lorsque j’observe la société dans la rue, je me rends compte que la discrimination y règne. Nombreuses sont les personnes qui paraissent ne pas avoir de place dans la société actuelle.
Les médias ont leur part de culpabilité dans ce phénomène.  Non seulement de  grandes chaînes internationales ont leur part de culpabilité dans la dégradation des valeurs sociales, mais aussi, les entreprises internationales en sont responsables.
Aujourd’hui, la course vers l’argent, la grande voiture, le grand chalet, le dernier cri d’un portable, inutile dans la majorité des cas, etc…. nous fait vivre dans des sociétés injustes, rongées par l’individualisme, l’ignorance, l’égoïsme et  l’indifférence.

Pendant que des millions de familles se débattent pour pouvoir vivre au jour le jour, les politiciens, eux, se font la guerre.
Ils s’attaquent, verbalement, sans qu’aucun ne présente un programme  ou une série de solutions  aux problèmes.
Le président du gouvernement espagnol est continuellement entrain de critiquer les discours des membres de son opposition. Et l’opposition, elle, critique de plus en plus ce président du gouvernement qui aurait mieux fait, pour paraître cohérent, nationaliste et patriote, de démissionner, il y a bien longtemps.   
Pendant ce temps, la situation se dégrade de plus en plus. Le peuple lutte. Et les grands regardent.
Un changement est indispensable, en Espagne,  parce que tout changement, motive. Mais, bien que les acteurs changent, la scène, elle, sera toujours la même.
Il faudra de longues années pour  accorder d’importantes subventions pour l’investigation scientifique, pour l’aide des personnes privées d’une faculté, et pour le développement des infrastructures  nécessaires pour ces personnes. 

domingo, 17 de abril de 2011

La indiferencia

Llevo una temporada  despertándome  temprano. Me gusta asistir al despertar del sol.  Como siempre, con ojos de niña, me siento a tomar mi desayuno mirando al sol como aparece en este lado de la tierra. Desde muy joven, me gusta el sol, el calor. Mucho calor. Calor de verano. Es un poco normal, por una nacida en primavera.
Me gusta caminar también. Conducir mi coche. Nadar en la piscina de mi urbanización. Me gusta cantar, escuchar música, leer. Me gusta mucho ayudar a las personas necesitadas. Todo me gusta. Intento disfrutar de todas la facultades que  me dio la vida.
Y siempre, pienso en aquellas personas, que la vida privó de alguna facultad. Pienso en ellos. Pienso el los que no pueden ver los colores del sol amaneciendo o,  anocheciendo en el horizonte del mar. Pienso en los que no pueden escuchar el cante de un  canario feliz, aunque sea enjaulado, o las olas del mediterráneo en su orilla. Pienso en los que no pueden cantar, o gritar. Pienso en los que la vida priva de alguna mano, o alguna pierna. O a veces las dos manos, o brazos.
Intento no pensar en ellos, pero no puedo.
Cuando observo la sociedad en la calle, me doy cuenta que hay mucha discriminación.
Muchas personas parecen no tener sitio en la sociedad  actual. Aunque sean personas.
Los medios de comunicación tienen su parte de culpa. Cadenas televisivas nacionales como Tele5 o Antena3 son culpables, en parte, de la degradación de los valores sociales.
Pero también, las grandes empresas multinacionales, tienen su culpa. Hoy en día, la carrera hacía el dinero, el coche grande, el chalé a las afueras de las grandes ciudades, el último modelo de teléfono móvil, etc…. todo esto, nos hace vivir en una sociedad injusta, envenenada por el individualismo, la ignorancia,  el egoísmo y la indiferencia.
Mientras millones de familias españolas luchan e intentan seguir adelante como pueden, los políticos, ellos, luchan entre ellos.
Se atacan verbalmente sin decir nada en concreto, sobre las eventuales soluciones que pueden  aportar. El presidente del gobierno español está continuamente criticando las palabras de los miembros de la oposición. Y la oposición, está cada día, criticando un presidente que hubiese sido más coherente, nacionalista, y patriota si hubiese dimitido hace tiempo ya.
Mientras tanto, la degradación sigue. El pueblo lucha. Y los grandes miran.
Un cambio es imprescindible, porque todo cambio, motiva. Pero, aunque los actores cambien, el escenario será el mismo,
 Y se necesitará muchos años, para volver a otorgar cantidades grandes de subvenciones para la investigación científica, la ayuda a las personas minusválidas, y el desarrollo de las infraestructuras para los minusválidos. 

domingo, 10 de abril de 2011

Libia y Siria

Desde hace unos días, tal vez unas semanas, el pueblo sirio se está rebelando contra el  régimen baasista del presidente Bachar el Assad, quién, heredó del poder cuando murió su padre, en el  año 2000.
Siria es una de las mayores dictaduras del mundo árabe. La opresión y la represión  en Siria, son muy fuertes, pero poco se habla de ellas en los medios de comunicación.  Probablemente, porque pocos, son los periodistas extranjeros que consiguen un permiso de entrada a Damasco,
El mundo está ocupado y entretenido  con la guerra que la OTAN ha declarado a Libia. Mientras tanto, el pueblo sirio, muere bajo la represión de su propio presidente  y su propio ejercito. Y ese pueblo, pocos hablan de ello. No es que yo tenga una especial empatia hacía el pueblo sirio, ( por los 29 años que el ejercito sirio ocupó el Líbano), pero, pienso que la OTAN, si realmente estuviese defendiendo los civiles de Libia, estaría  defendiendo también los civiles de Siria.
La única verdad es que los civiles no importan realmente a la OTAN, tampoco a Naciones Unidas. Lo único que importa, son intereses económicos, energéticos,  y más que todo, intereses personales de presidentes, reyes, y políticos.
Desgraciadamente, mientras la tierra girará, los políticos mentirán.... Y los pueblos civiles, serán marionetas entre las manos manchadas de muchas suciedades de los políticos.
La vida dio al ser humano la palabra para el dialogo. El ser humano, utiliza las armas.
Muchos errores se están cometiendo en Libia, como se han cometido en su momento  en Irak, en  Afghanistan, o en Vietnam, etc....
¿¿¿¿Necesitamos realmente esas armas sofisticadas como  las armas químicas, bombas fosfóricas, atómicas, nucleares, para mejorar las condiciones del ser humano???
Yo, estoy convencida que no.

viernes, 1 de abril de 2011

Le 24 mars 2011

Le 24 mars dernier, j’ai reçu de nombreux appels téléphoniques pour me souhaiter joyeux anniversaire. Deux  de ces appels étaient particuliers, agréables, et surtout, pleins de bonnes vibrations.
Un de mes anciens professeurs chez les Pères Jésuites au Liban, celui d’histoire,  m’a appelée depuis le Canada, où il vit actuellement. C’est bien lui qui, avec sa façon magistrale de nous raconter l’histoire du Liban et de la deuxième guerre mondiale, a réveillé en moi l’intérêt que j’ai pour la politique aujourd’hui. Un professeur comme il y en a peu de nos jours.

Et le deuxième appel plein de bonnes vibrations chaudement ensoleillées venait de Friusa à  Punta Cana, où je vais souvent, chargée de jouets, de matériel scolaire, d’habits, de médicaments, etc….
Lorsque j’ai décroché le téléphone, la voix de Casimir,  à l’autre bout du fil m’a coupé le souffle et fit glisser sur mes joues des larmes de joie.

Ô combien d’amitié, d’amour et de reconnaissance, ont ces gens-là, eux qui ont si peu d’argent,  pour m’appeler depuis la République Dominicaine jusqu’en Espagne. Jamais, depuis 6 ans, ils ont oublié cette date. De là où je me trouve, je voudrais tout simplement leur rendre hommage, pour leur générosité.
On dit d’eux qu’ils sont pauvres, marginalisés, réfugiés.
Moi je dis qu’ils sont humains, fidèles, riches en amitié plus que quiconque.
Ce sont eux qui détiennent la vérité et la réalité des choses.
Simplicité, humanité, modestie, joie et fidélité.
J’adore : Casimir, Pedro, Rodolfo, Jennifer, Malya, Orson, Belki, et tous les autres.
Vous me manquez. Beaucoup trop…
Je suis consciente qu’ils ne pourront pas lire cette note.

Merci à tous et à toutes pour votre présence, et pour me donner une raison de plus pour lutter aux côtés des défavorisés dans ce monde plein d’injustices.

jueves, 31 de marzo de 2011

24 de marzo 2011

El 24 de marzo, recibí  muchas llamadas de teléfono. 2 de ellas, eran  peculiares, agradables, y más que todo, cargadas de buenas vibraciones. 
Un antiguo profesor  de historia que tuve el año de mi  bachillerato en mi colegio de los jesuitas en Líbano, me llamó desde Canadá, dónde  vive en la actualidad.  Es él quién me dio, con su manera de contarnos la historia de Líbano y de la segunda guerra mundial, el interés por la política. Un profesor como pocos los hay, hoy en día.

Y la otra llamada, también de teléfono, venía sonando desde Friusa en Punta Cana,  dónde voy, a menudo, cargada de juguetes, cuadernos, lápices,  ropa y medicina….etc.
Al descolgar el teléfono, la voz de Casimir  al otro lado de la línea. me cortó la respiración y  hizo deslizar unas lagrimas sobre mis mejillas.

Cuanta amistad, amor, agradecimiento tendrán esas personas hacia mi labor para llamar desde la Republica Dominicana hasta  España, con lo poco dinero que tienen. Nunca, desde hace 6 años, se olvidan de la fecha de mi cumpleaños. Desde aquí, quiero rendirles homenaje por su generosidad.
Se dice de ellos que son pobres, marginados, refugiados.
Yo digo que son humanos, fieles,  ricos en amistad,  y mejor persona que cualquiera.
Son ellos los que detienen la verdad y la realidad de las cosas.
Sencillez, humanidad, humildad, alegría  y fidelidad.

Adoro, a Casimir, Pedro, Rodolfo, Jennifer, Malya, Orson, Belki,  y todos los demás.
Os echo de menos. Mucho…
Soy conciente que no podrán leer esta nota.

Gracias a todos por estar allí y darme  una razón más para luchar a favor de los desfavorecidos, en este  mundo lleno de injusticias. 

martes, 8 de marzo de 2011

Le Liban et ses débats

Les médias  du monde entier décrivent minute par minute des révolutions dans le monde arabe, en  Tunisie, en Egypte, dans certains pays du Golfe, pendant que le Liban  et son premier ministre Nagib Mikati nommé par le Président de la République, se débattent dans tous les sens pour trouver des ministres pour former un gouvernement.

Entre-temps, les spéculateurs étrangers, eux, achètent le Liban. Le détruisent, laissent de graves cicatrices, profondes dans notre pays, pendant que les dirigeants du pays  spéculent sur les portefeuilles ministériels à s’approprier.

Le Liban  ne s’arrête pas aux armes du Hezbollah  et au TSL. Il y a bien d’autres sujets, bien plus importants pour la vie courante des libanais, qui sont en suspend, ou, pour certains, ne se trouvent même pas sur la table des négociations.

Il existe  plus de 12 millions de libanais à l’étranger. Actuellement, ces libanais ne peuvent pas voter dans leurs pays de résidence, à moins qu’un politicien, ne leur paye le billet d’avion aller-retour au Liban, en échange d’un vote de plus. C’est ce qu’on appelle : acheter des voix.

Autre dossier en suspend, celui des mamans libanaises, mariées à des étrangers,  et qui ne peuvent pas donner la nationalité libanaise à leurs enfants. Quelle honte. Être juif, se transmet de mère à enfant, sans tenir compte de la nationalité du père. L’état  libanais, lui, continue de tergiverser.

La corruption ronge le pays. Dans tous les sens. Dans tous les domaines.
Le pays est vendu aux étrangers, qui lui ôtent son identité Fénicienne.

Le Liban passe par une  crise grave et dangereuse,  et les pro-saoudiens d’un côté,  et les pro-iraniens de l’autre, s’agressent dans tous les médias libanais, presses et audiovisuels, pendant que les iraniens et les saoudiens eux, se battent férocement pour leur avenir.
8 mars, 14 mars, et cette année, 13 mars, toutes les dates sont bonnes pour manifester entre majorité et opposition. Qui est quoi ?
Je reçois toute sorte d’invitation pour manifester, et je ne comprends toujours pas pour quoi. Pour qui ?  Les armes du Hezbollah ? Le Tribunal Spécial pour le Liban ?

J’aurai  préféré manifester pour annuler les accords de Taêf et redonner au président de la république libanaise son pouvoir exécutif total dans les décisions du pays.
J’aurai préféré manifester pour un référendum sur un Liban anti-confessionnel.
J’aurai préféré  manifester de joie  en apprenant que les 500 000 réfugiés palestiniens présents sur le territoire libanais sont sur  le chemin du retour chez eux.
J’aurai préféré tout simplement que le Liban soit de nouveau le pays des Cèdres, au vrai sens du mot, pour que quelques milliers  des 12 millions de libanais éparpillés sur la planète, puissent retourner au bercail définitivement.
Mais malheureusement, le 15 mars au matin, le Hezbollah sera toujours en possession de ses armes. Le Tribunal Spécial pour le Liban sera  toujours à la tête des titres des quotidiens libanais. Les 500 000 réfugiés palestiniens seront toujours dans les différents camps indécents sur le territoire libanais. Et le Liban, sera encore un pays confessionnel, sans gouvernement.
Faisant partie, malheureusement, des 12 millions de libanais éparpillés , je serai de tout cœur avec les libanais qui manifesteront pour un Liban  libre, anti-confessionnel,  et surtout, dans une manifestation où ne flottera que le DRAPEAU LIBANAIS.

Nayla Tahan Attié

lunes, 7 de marzo de 2011

La falta de información genera ignorancia: la gorda de la Sexta

La falta de información y educación, genera ignorancia, y la ignorancia es mortal…

Ayer, domingo 6 de marzo 2011, en el telediario de la noche, una señorita, cuyo nombre desconozco, presentadora del telediario en La Sexta, televisión nacional, confunde Libia con Líbano.
Bueno, el error es humano.
Pero, durante el  corto reportaje que emitía la cadena, se veían mujeres guapas en bañador, bailando. Y  cínicamente, la presentadora, supuestamente periodista, dice: “que extraño ver ese tipo  mujeres en un país dónde la mayoría llevan velo”.

Con mi escrito, quiero dejar claro que la mayoría de las mujeres en Líbano no llevan velo.

Líbano es un país poblado por cristianos y musulmanes. De ninguna forma, es un país musulmán, puesto que el presidente de la republica libanesa es cristiano, por constitución.

Líbano es último país de Oriente Medio dónde la representación cristiana es todavía  fuerte y influyente

Líbano es un país dónde solo una minoría de mujeres llevan velo.

Líbano es un país moderno. En algunas cosas, más moderno que ciertos países europeos.

Desgraciadamente, Líbano, es muy desconocido en España.

Les invito  a ir a Líbano juntos, y les hago visitar las discotecas, las playas topless, los casinos, las universidades, los sitios turísticos, las estaciones de esquí, los hoteles lujosos, etc…. Es cierto que hubo guerra en Líbano, pero dónde no hay guerras.

Nayla 

martes, 1 de marzo de 2011

Lettre à Monsieur le Président de la république libanaise, Mr Michel Sleiman

Cher monsieur le Président,

je regarde la photo dans laquelle vous vous semblez en "agréable"  compagnie du président syrien Bachar el Assad, à l’occasion du défilé militaire koweitien. Je vous félicite. Vous avez l'air heureux, souriant, relaxé, malgré tous les problèmes que vit le pays, dont vous êtes président, le Liban,  et son peuple.
Mais, je réfléchis 2 minutes, et je me pose une question. De quoi êtes-vous entrain de parler au moment où le photographe a  figé cette photo.
Serait-il possible pour libanais de savoir, quelles paroles de Mr Assad, ont dessiné sur votre visage ce sourire?
Avez- vous parlé des prisonniers libanais en Syrie entre autres? Ou c'est un dossier que vous avez effacé à jamais de votre agenda?
Nous, de nombreux libanais au Liban et dans le monde, souhaiterions avoir des nouvelles à ce sujet. Ne serait-ce qu'une lueur d'espoir, ou le deuil à jamais pour ces familles qui se trouvent dans un tunnel sans lumière depuis des années.

Je vous prie, Mr le président, de vous mettre à la place d'un papa qui a perdu son enfant, que votre épouse  se mette à la place d'une maman à qui on a enlevé ses enfants, que vos propres enfants, imaginent un seul instant, que leur papa se trouve enfermé dans une cellule, quelque part, sur terre syrienne.

Je suis consciente de la complexité du problème. « La diplomatie », me diriez-vous. Mais, comme un Tribunal  International a été installé pour l’investigation et la mise en cause des assassins de feu Mr Rafic Hariri,  peut-être, faudrait-il faire appel à la ligue des droits de l’homme pour une investigation profonde et détaillée sur les libanais enlevés arbitrairement  et emprisonnés.

Nous savons tous, Mr le Président, que  quelques libanais sont sortis des prisons syriennes dans les dernières années. Aussi, nous savons tous qu’il existe encore des libanais emprisonnés en Syrie. Nous savons tous aussi, que ce dossier est un sujet "tabou".

Votre position en tant que Président de la République libanaise, même si depuis les maudits accords de  Taêf, le pouvoir du président a été réduit,  et votre devoir en tant que représentant du peuple libanais, vous mettent dans la presque obligation d’informer sur ce dossier. Une réponse, négative soit-elle  ou positive, mais une Réponse.

Merci.

lunes, 28 de febrero de 2011

Europa Y Libia.

Es triste y da mucha rabia, y sensación de impotencia ver como las estrategias geopolíticas, económicas y petrolíferas tienen que empezar por la huida de miles de seres humanos.
Estaba en el metro, volviendo a mi casa, después de un paseo por el centro de Madrid, a dónde raras veces voy en coche, y leo en la portada del periódico que un pasajero tenia, lo siguiente: “Comienza la huida de Libia”. La frase comentaba la foto de una mujer, mayor, con una mirada llena de miedo, horror, tristeza, y más que todo,  incertidumbre. La misma mujer, que parecía tener unos 80 años, llevaba una maleta encima del hombro izquierdo.
La foto lo decía todo.
Me recordó algunas fotos de las guerras de Yugoslavia,  de Afganistán, de Líbano,  y como no, algunos éxodos como el de Irak o Rwanda. Podría citar muchos otros. Porque desde el principio de los tiempos, el ser humano fomenta guerras, y guerras, y guerras.

Kaddafi y el mundo, decidieron, hace un tiempo, que las cosas serán así en Líbia. Digo Kaddafi, porque es un dirigente tribal, dictador, y lleva 41 años en el poder, adueñándose de las riquezas de su pueblo y del país entero. Y el mundo, porque  lleva 41 años haciendo los honores a este dictador, tirano, aprovechándose de las riquezas energéticas de este país.

Miles de libios están ya en el camino de la huida. Libios, pero también extranjeros que trabajaban en Libia. Algunos en empresas petrolíferas, y otros obreros, con mucho menos recursos.

Los extranjeros volverán a sus casas dónde alguien les espera… Pero lo libios, tendrán que buscarse un refugio. Y lo más fácil para ellos, será refugiarse en Europa.

Esa Europa que,  en ciertos círculos,  algunos se atreven ya, a llamar Eurabía.

Europa es el continente de los exiliados. Europa es la tierra de los derechos humanos.
Europa, que en la actualidad, vive una crisis demográfica, cultural, económica, y más que todo, una crisis de valores.
La ola de refugiados que puede llegar desde Libia, afectará  España  entre otros países de la Unión Europea.  El presidente francés Sarkozy lo ha dicho ayer: “ Francia tiene que estar preparada a los cambios que están ocurriendo en el mundo árabe”.

De momento, Estados Unidos están calentando motores. No permitirán un caos en Libia, puesto que este país produce 1,6 millones de barriles de petróleo al día.
En 2008,  un alto mandato americano anunció que todas las tropas americanas saldrán de Irak en 2011. No parece ser así. Pero bueno, quedan 10 meses para que termine el año.
Tal vez, se desplazarán desde Irak hacia Libia. El camino es menos largo y costoso.
Esperemos unos días. 

viernes, 25 de febrero de 2011

L'occident et les dictatures

 Depuis quelques semaines, nous assistons à des révolutions massives dans plusieurs pays arabes dont les systèmes politiques sont tous des dictatures.

L’occident tait les régimes des dictatures arabes en échange des faveurs luxueuses qu’il  reçoit. En échange de pétrole aussi.
Nous avons tous assisté à la découverte de liasses de billets d’euros, de dollars, et de dinars, dans les palaces privés de l’ex-président tunisien Ben Ali.
L’occident, a maintenu le silence durant 30 ans sur le règne  dictatorial de Moubarak en échange de cadeaux, haut de gamme.
Malheureusement, lorsque plus de 70 millions d’égyptiens vivent avec à peine quelques  grains de riz dans la bouche,  les politiciens occidentaux, eux, profitent de l’argent que les dictateurs entassent en volant leurs peuples.
Jetons cartes sur  table.
L’occident a besoin  du monde arabe. En fait, l’occident a besoin des richesses du monde arabe. Les grandes multinationales européennes ont besoin de contrats professionnels dans les pays arabes. Pourtant, au fin fond des relations, une grande animosité règne.

Les pays membres permanents de l’ONU sont les plus grands fabricants d’armes.
Les pays membres permanents de l’ONU sont  ceux qui sont intéressés par fomenter des guerres, des révolutions. Pour écouler leurs armes.
Donc, comment fonctionne le monde ? À quelle charte de droits de l’Homme  doit-on  ou peut-on faire confiance ?

Les nouvelles technologies comme les téléphones portables, les réseaux sociaux,  ont leur part de culpabilité positive dans le déroulement des différentes révolutions  auxquelles nous assistons dans les pays arabes.  L’éducation des jeunes aussi, a sa part de participation.  Mais rien n’est spontané. Et tout est programmé.

Le monde ne s’est pas réveillé un matin, en pensant que Moubarak est dictateur, 30 ans après son règne. Probablement, l’avenir le dira, mais de nombreuses stratégies sont entrain d’être réalisées, et d'autres, mises en place.. Nous nous rendrons compte   des conséquences dans quelques années.
Certainement, lorsque le Liban recevait les quelques  refugiés palestiniens en 1948, personne n’aurait pu penser, que 50 plus tard, ces réfugiés seraient de l’ordre de 600 000 et que leur nationalisation ferait partie des cartes jetées sur la table libanaise.

Les révolutions auxquelles  nous assistons aujourd’hui, auront certainement  leurs conséquences,  positives pour les uns, et négatives sur les autres.

Estimado Señor Zapatero

Estimado Señor Zapatero,


Le  dirijo mi carta, porque siento mucha desolación. En realidad, siento algo que no puedo describir en palabras. Porque las palabras faltan para expresarlo.

Le conocí un día, cuando gran parte del pueblo español manifestaba contra la participación de las tropas españolas en la guerra de Irak. Si. Estuvimos, en algún momento, en el mismo bando, usted y yo.

Cuando  usted llegó a tener las riendas de España, rápidamente comprendí que usted y yo, nunca seremos del mismo bando. Nuestros valores y nuestros principios son tan diferentes. Cuando hablo de valores, me refiero a los valores de la vida. Usted y los diferentes gobiernos que nombró a lo largo  de su estancia en la Moncloa, me convencen que hasta el día de hoy, todos ustedes siguen hundiendo España, sin tener la valentía de reconocerlo delante de los millones de españoles.

Cuando hace 14 años llegué a mi segundo país, España, era un país próspero, culto, y muy famoso por su flamenco, su jamón, su paella, sus tapitas gallegas y andaluzas entre otras, y, más que todo, por su  catolicismo.
Poco a poco, las cosas han ido cambiando, desde que  usted llegó al poder.
Ninguna de las leyes que usted votó a lo largo de sus 2 mandatos, era portadora de un mensaje positivo para la sociedad. Todo lo contrario.

Los “botellones” se multiplicaron  desde que usted reina en la silla de la Moncloa.
Los jóvenes españoles tienen un nivel de educación bastante inferior al del nivel europeo.  España bate récords europeos en fracaso y abandono  escolar.
Las drogas, son cosa muy común en el entorno de estos jóvenes. Y todos sabemos que las drogas, aunque sean ligeras, son malas,

Usted con sus leyes referente a la educación, a las libertades religiosas, ha hecho mucho daño a la sociedad, sr Zapatero.

Usted y su mayoría en la asamblea, han votado aquella ley del aborto y las niñas. Si sr, las chicas de 16 años, son niñas. ¿Si no tienen derecho de votar, o de conducir un coche, como pueden tener derecho de abortar solas, sin sus padres?

Usted y su asamblea, han instaurado la ley que permite a los homosexuales de casarse, y  adoptar niños. En la actualidad, usted esta aumentando la población española con muchos homosexuales del mundo. En España, lo tienen todo.

Usted y su divorcio express, ha conseguido muchos divorcios. Cada día, en España, se divorcian al menos 10 parejas. Hasta  puede divorciarse uno por medio de las nuevas tecnologías.  

Usted ha ido hasta impedir a fieles cristianos rezar sr Zapatero. ¿Por qué?  ¿Algún daño le ha hecho Cristo? ¿Que tiene usted contra la religión cristiana?

Con estas leyes y  muchos otros errores que usted cometió como el más grave: negar, durante meses,  al pueblo español que España estaba en crisis financiera,  con todos esos errores, sr Zapatero, usted esta hundiendo a España. Y al pueblo español.

La España  que yo descubrí ya no está.

El socialismo tiene fama de arruinar un país y desalentar a su pueblo.



jueves, 3 de febrero de 2011

Oriente Medio y.... España


Desde hace unas semanas, asistimos a una revolución en el buen sentido de la palabra en varios países árabes, saliendo de Norte de África, y llegando a Oriente Medio.
Desgraciadamente por mí, asisto, desde Madrid, a todo lo que está ocurriendo, y que puede ser, el  principio de una era nueva. Digo desgraciadamente, por que España se atreve poco a hablar de todo lo que está pasando.  Y los que comentan esos acontecimientos históricos en algunos medios de comunicación, a menudo, no tienen ni idea del día a día de estos países, o tampoco han estado en ninguno de estos países. Y eso, me irrita, porque la política de  un país, no se estudia solo en los libros.
Hay que vivirla, sufrirla, y haberse enfrentado a ella alguna vez.
De momento, nadie sabe o imagina de cual era estamos hablando. La era de las democracias árabes, o simplemente la era del principio de una tercera guerra mundial, que ya empezó camuflada  cuando Estados Unidos y algunos países aliados, decidieron, sin razón ninguna, invadir Irak, haciendo creer  al mundo entero, que, cuando sus ejércitos estén  presentes en Irak, y cuando el dictador Saddam Hussein  esté eliminado, las vida diaria de los iraquíes será mucho más cómoda y agradable.  Nos han mentido…
Nos han mentido a todos los pueblos. Porque, desde que el ejercito americano y sus aliados entraron en Irak, la situación en este país, una de las cunas de la humanidad, ha ido empeorando cada vez más. Hasta llegar a lo que está en  la actualidad. Coches bombas diarios, huida de los cristianos de Irak, y un sinvivir  colectivo.
Nos han mentido, porque no había aquellas armas de destrucción masiva de las que nos hablaron durante años. No existían esas armas. Tampoco existen hoy.
¿Por que Estados-Unidos decidieron invadir Irak?  ¿Será por controlar los pozos de petróleo?  Todavía, años después, no hemos tenido respuesta.
Desde Túnez hasta Egipto, desde Jordania y  próximamente Siria hasta Marruecos, los pueblos árabes se levantan contra sus dirigentes dictadores. Esos dictadores, todos, son marionetas, títeres en  manos de las grandes potencias internacionales.
Y las grandes potencias internacionales, son Hipócritas. Dicen  defender los derechos humanos, pero hacen pactos con dictadores, en el verdadero sentido de la palabra. Dictadura, tortura, encarcelamientos de por vida por opiniones contrarias al rey o al  presidente en funciones. Y más que todo, unos hombres, que suben a las sillas del poder, y se hacen propietarios de un país entero, de por vida. Luego herencia. Es decir, la silla se hereda, nunca se lucha por conseguirla. Se hereda de padre a hijo. Siria, Marruecos, Jordania, y Egipto estaba a punto. Pero el pueblo reaccionó. A tiempo. Y  p impidió la llegada del retoño del, me encantaría poder decir ya, Ex presidente  Sr Hosni Mubarak al poder político de Egipto.
Los pueblos árabes han comprendido el doble juego, no solo  de sus dirigentes, pero también de las potencias internacionales.
Por eso no quieren de Estados-Unidos para defenderlos. Y saben que Europa es floja, débil, y en crisis. La única alternativa que les quedaba, era de levantarse por si solos. Y lo han hecho.
¿Que les ocultan las grandes potencias después de esos días? Recibirán apoyo los dictadores o huirán simultáneamente hacia Arabía Saoudí, dónde encuentran refugio muchos dictadores del mundo.
Es muy pronto para sacar conclusiones sobre las revoluciones de los países árabes  y norte africanos. Pero, es un aviso que esos pueblos están dando. Un aviso, y una lección.
Tal vez, el pueblo español debería aprender un poco. Aprender como echar del poder, a un primer ministro que sigue agarrado a su silla de la Moncloa, mientras España un país democrático y el pueblo español se están hundiendo cada vez más,  en un pozo de deudas, de paro, de pobreza, de ignorancia, de incultura, y más que todo, en una decadencia y una falta de valores de la vida. A un primer ministro quién decidió que España no apoyara la defensa de los cristianos de Oriente Medio....
El futuro dirá más. Esperemos.

lunes, 24 de enero de 2011

1920- 2010 Les choses n'ont pas évolué



Pourrait-on annoncer la naissance du parti de Gibran???

"Vous avez votre Liban et ses dilemmes.
J'ai le Liban et sa beauté.
Vous avez votre Liban avec les conflits qui le rongent.
J'ai mon Liban avec les rêves qui y naissent.
Vous avez votre Liban, prenez-le tel qu'il est.
J'ai mon Liban et je n'en accepte que l'absolu.
Votre Liban est un imbroglio politique que le temps tente de dénouer.
Mon Liban est fait de montagnes qui s'élèvent, dignes et magnifiques, dans l'azur.
Votre Liban est un problème international que tiraillent les ombres de la nuit.
Mon Liban est fait de vallées paisibles et mystérieuses dont les versants accueillent les sons des cloches et les murmures des 
rivières... Laissez-moi vous dire à présent qui sont les enfants de mon Liban... Ce sont les vainqueurs où qu'ils aillent, ils sont
aimés et respectés où qu'ils s'installent.
Ce sont ceux qui naissent dans des chaumières mais qui meurent dans les palais du savoir...
" Khalil Gibran (1920)"