lunes, 11 de julio de 2011

Hariri - Gemayel

            Chaque matin, je lis les différents journaux libanais et non libanais.

J’essaye de regarder la télévision libanaise, bien que je n’aime pas la télé en général, libanaise soit-elle ou autre. Je considère que tous les médias dans le monde sont manipulés pas les différents courants politiques, certaines fois religieux.

J’essaye de tirer quelque chose de positif  de tous ces discours que j’entends de part et d’autre. Mais je ne  vois rien.  Que du bla bla bla. Les libanais ont toujours été partagés en 2 clans : pro et anti Aoun. Pro et anti TSL Et maintenant, pro et anti Mikati.

Si l’on n’est pas d’un côté, on est dans l’obligation d’être de l’autre. Ce qui n’est pas tout à fait vrai. On peut ne pas être d’un parti ; et ne pas être de l’autre non plus. On peut avoir la clarté de ses propres idées. On peut très bien voir les qualités et les défauts des uns et des autres, sans pour autant être en faveur de l’un ou de l’autre.

Le Liban se déchire, les libanais encore plus.

La raison apparente : savoir qui a assassiné l’ex Premier Ministre Rafic Hariri. Personnellement, je veux bien savoir qui a tué Monsieur Rafic Hariri. Mais je souhaiterais savoir aussi, qui a tué Bachir Gemayel. Une personne, un président de la république adulé par de nombreux libanais les derniers temps de sa courte vie. Il avait su se faire entourer des siens. Les siens ? C’était tout simplement le Peuple libanais.

Dans un an, cela fera 30 ans que Bachir a été assassiné. Personnellement, je ne crois pas ce qu’on nous a baratiné à l’époque. Pourquoi le Liban n’a jamais exigé un TSL pour l’assassinat de Bachir ? Président de la République à l’époque de son assassinat ?

Le TSL, s’il fonctionne à l’image de l’Organisation des Nations-Unis, c'est-à-dire l’ONU, ne pourra pas être crédible. Il est légitime de ne pas y croire vu le fonctionnement de l’ONU dans le monde. Cinq membres permanents : la Chine, les Etats Unis, la France, le Royaume-Uni, et la Russie. Cinq pays fabricants et exportateurs d’armes. Cinq pays détenteurs de l’arme atomique. Cinq pays fomenteurs de guerres dans le monde. Donc d’assassinats.

 À bon entendeur, salut.

2 comentarios:

  1. tu sais, suis pas libanais, mais je suis régulièrement l'actualité, dans le sens large, de ce magnifique pays, sur, bien entendu, les chaines libanaises de toutes tendances confondues. je reste persuadé, que le peuple Libanais, malgré les profondes divergences " religieuses, culturelles, politiques, etc.." reste te restera l'épine dorsale dorsale du moyen orient. le coté caché de l'Iceberg émergera tôt au tard à la surface.... Salim Ben

    ResponderEliminar
  2. salut chère amie! je vais te transmette un article sur l’assassinat de Mr. Hariri."Assassinat Hariri: un auteur allemand pointe du doigt les USA et Israël
    AFP 26.04.06 | 10h19

    L'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, attribué à Damas, pourrait impliquer les Etats-Unis et Israël, ayant tous deux intérêt au soulèvement libanais populaire contre la Syrie qui a suivi, affirme un journaliste allemand dans un livre paru ces jours-ci. Dans "Mordakte Hariri. Unterdrückte Spuren im Libanon" (Dossier de l'assassinat d'Hariri. Des indices passés sous silence au Liban), le journaliste indépendant Jürgen Cain Külbel, reproche à la Commission d'enquête de l'ONU de ne suivre qu'exclusivement la piste syrienne. Mais, affirme-t-il, "il y a d'autres pistes: elles mènent à la guerre civile libanaise pour aboutir à Washington, New York et Jérusalem", dit-il. En vertu d'"un plan ignoble", "l'assassinat de +Monsieur Liban+" (Hariri) était destiné "à se graver à jamais dans la tête des Libanais" pour faire d'eux "des instruments" de ce qui allait devenir la Révolution du Cèdre, écrit le journaliste. Relevant que les principaux témoins sont devenus millionnaires après avoir fait des dépositions accablant les services secrets syriens, ou bien que l'un d'entre eux a "mystérieusement disparu dans un accident", l'auteur ajoute que les traces ADN du "soi-disant kamikaze" n'ont jamais été retrouvées sur le lieu de l'explosion, en plein centre de Beyrouth. Sans pouvoir prouver l'implication de Washington ou Tel Aviv et apporter de "conclusion définitive", le journaliste rassemble éléments et témoignages allant selon lui dans ce sens. Jürgen Külbel note par exemple que M. Hariri figurait jusqu'à sa mort sur une liste d'hommes à abattre inscrite sur un lien du site de "United States Committee for a Free Lebanon" (www.freelebanon.org), un site du "lobby" libanais aux Etats-Unis, proche des milieux néo-conservateurs. Citant le journaliste d'investigation américain Wayne Madsen, M. Külbel rappelle que l'ancien Premier ministre, personnage incontournable du monde politique et économique libanais, s'opposait au projet de construction d'une importante base américaine dans le nord du Liban. Le livre cite par ailleurs l'ancien conseiller de M. Hariri, Moustafa Al-Nasser, qui a dit: "L'assassinat de Hariri est l'oeuvre des services secrets israéliens, le Mossad, qui a pour but de créer des tensions politiques au Liban". Enfin, le journaliste allemand relève que les émetteurs de brouillage du convoi de M. Hariri, capables en temps normal d'empêcher que des bombes soient activées à distance, ont "totalement failli". Or ce système ne peut être neutralisé que par son producteur, une société israélienne fondée par d'anciens du Mossad, ajoute le livre, citant un expert suisse. Rafic Hariri a été assassiné le 14 février 2005 dans un attentat à la voiture piégée à Beyrouth. Les premiers rapports de la Commission d'enquête des Nations unies ont conclu à des "preuves convergentes" de l'implication des services de renseignement syriens et libanais dans cet assassinat. Deux mois après, les troupes syriennes quittaient le Liban, où elles étaient présentes depuis 30 ans, sous la pression de la rue et de la communauté internationale.

    ResponderEliminar