martes, 2 de octubre de 2012

Identité d'une libanaise


Identité d’une libanaise


Elles me tapent sur les nerfs ces personnes qui sucent la richesse du Liban pour après   l’insulter. J’ai toujours dit: on peut critiquer dans le but d’améliorer, mais on n’a pas le droit d’insulter.

Partout où l’on se présente, on nous demande de présenter une píèce d’identité. Ce qu’on appelle “Hawiyé” au Liban

Une hawiyé c’est un petit bout de papier, superficiellement préparé, souvent plastifié et trop bien gardé par son propriétaire.
Mais, peut-on se fier à ce petit bout de papier pour se faire une idée sur l’identité d’un être humain?

De nombreux libanais, éparpillés dans les quatres coins de la planète, ont un doute sur leur identité. De quelle identité parle-t-on vraiment?
Celle du pays natal ?
Celle du pays d’adoption ?
 Celle du pays qui donne le travail, la sécurité, la stabilité?

Aujourd’hui, au Liban, de très nombreux libanais, jeunes et moins jeunes, rèvent d’un passeport canadien, européen, américain ou tout autre. Ils croient rêver d’un avenir meilleur. D’un horizon propre.

Personnellement, je suis porteuse de trois passeports de trois continents différents, et ma fierté de ma Libanité dépassent de loin les autres.

Jean Paul II  a dit un jour: “Le Liban est plus qu’un pays, c’est un message”. Et je me permets de continuer sa phrase aujourd’hui: “ Nous les libanais éparpillés dans le monde, nous sommes les messagers de ce Liban  message”.

Si le Liban venait à disparaître, comme le prévoient de nombreuses mauvaises langues et analyses, de nombreux pays disparaitraient aussi, engloutis sous les vagues déferlantes d’un fanatisme religieux venu d’ailleurs. Pas du Liban.

J’ai passé un moi et demi  au Liban cet été. Je me suis promenée du nord au sud. Et c’est là, parmi ces libanais, que je retrouve mon identité. À première vue, tout paraît me séparer d’eux. Et pourtant, dans le fond, tout nous rapproche. Nous n’avons qu’un objectif: Un Liban Libre de toute emprise étrangère.

Une terre natale on n’en a qu’une, et c’est là que, souvent,  nous retrouvons notre véritable identité, nous, les messagers ambulants du Liban Message.

Nayla TAHAN ATTIÉ


No hay comentarios:

Publicar un comentario